1. L'importun 3


    Datte: 09/10/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... de sang, j’estime l’occasion venue de prendre ma place, celle qui me revient de droit par le mariage, dans le sexe de mon épouse. Mon gland frôle l’abricot, s’offre une reconnaissance , je le guide entre les petites lèvres presque rouges aux reflets nacrés. Il cherche son chemin, atteint le vestibule. Je vais me projeter d’un coup de rein puissant dans l’antre du bonheur partagé à deux… Mon élan est brusquement coupé. On sonne à la porte ! Marie est nue, je viens de planter ma verge à l’entrée de sa chatte, de mon majeur dégouline le jus épais de son vagin. Qui me fait bondir en arrière ? J’invente n’importe quoi puisqu’on nous fait la surprise d’une visite tardive au plus mauvais moment. C’est peut-être la deuxième fois que Marie connaît la déception d’un retrait brutal dans la même soirée. A SUIVRE – Oh ! Non ! Qu’est-ce que c’est encore ? Laisse sonner. L’importun a mal choisi son heure, qu’il aille au diable. Un importun. Elle a bien choisi le mot. C’est qui ce casse-pieds qui nous prive de la conclusion heureuse d’une soirée si mal débutée ? Nous allions consumer toutes les broutilles ou autres soucis pendant que nos corps s’uniraient. Par les feux de l’amour nous devions réduire en cendres le moins bon et enflammer nos deux cœurs rassurés. Oui voilà un importun. Mais il fait encore vibrer la sonnerie. Le meilleur moyen de l’arrêter, c’est d’aller ouvrir la porte. Pour consoler Marie, je plaisante : - Justement voilà le livreur. Ton cadeau est là. – Tu te moques de ...
    ... moi. Quand aurais-tu passé commande ? Roublard. Va voir ce que c’est au lieu de blaguer. Fais vite, renvoie-le et reviens vite, mon amour. J’ai besoin d’un énorme câlin. Le plus beau cadeau d’anniversaire que tu puisses me donner, c’est de me faire jouir toute la nuit. Je brûle d’envie de t’aimer J’enfile ma robe de chambre, je jubile en pensant à la superbe nuit qui me sera réservée. Je vais dire à ce visiteur qu’il nous dérange, qu’il n’est pas honnête de venir vendre des tapis ou des produits d’entretien à cette heure. J’ouvre la porte… Sylvain est là, debout dans l’entrée. Parti pris de panique, il a retrouvé ses esprits et revient comme un innocent… J’ai un flash, une sorte d’éblouissement. Jamais je ne réussirai à l’éloigner vraiment de Marie. Chassé il reviendra toujours, jusqu’à l’obtention de ce qu’il clame comme le but de sa vie. Aimer et être aimé de Marie. Il n’a que trop expliqué comment il convient de traiter une femme. Celle-là l’obsède, il la veut. Que n’inventerait-il pas pour la posséder au moins une fois. Je me souviens trop bien de ses efforts pour se montrer à Marie à tous les coins de rues. Il a fait preuve d’une sacrée obstination et a déjà forcé notre porte. Un bon judoka utilise la force et les poussée de son adversaire pour le renverser. Un plan simple s’impose à moi. Il veut Marie ? Qu’il la prenne, qu’on en finisse et qu’il disparaisse ensuite, délivré de son obsession. Ses premiers mots me surprennent : - Excuse-moi, je vous dérange peut-être. Je ...