1. Le journal d'Aureline 3


    Datte: 17/01/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Lesbienne

    Javier marche devant moi. Il se déplace lentement. Je fais de petits pas pieds nus sur le parquet ciré pour le suivre. J’ai toujours le goût de son sperme sur la langue.Il ouvre une porte. J’entre dans la salle de bain. C’est une pièce spacieuse aux murs habillés de grands carreaux anthracite. Au-dessus du lavabo blanc à la robinetterie moderne, un miroir dont la bordure, laquée d’un noir brillant, rappelle les riches moulures encadrant les tableaux de musées.Dans un angle, une cabine de douche mais c’est un autre élément mobilier qui attire mon attention. Je n’ai jamais vu une aussi grande baignoire de ma vie. Je crois que l’on pourrait facilement tenir à quatre dedans. Elle est équipée d’un système de jets d’air pulsé comme en témoignent les parois percées de petites valves.A mon grand désarroi, Javier reste à côté de moi. Je n’ai qu’une seule envie : me brosser les dents.- J’ai besoin de mes affaires de toilettes, lui dis-je.Je me rends aussitôt compte que j’ai commis une bourde. Je n’ai pas eu le temps de le voir amorcer le geste que sa main s’abat sur ma joue droite. La gifle est vigoureuse mais il est bien loin d’y avoir appliqué toute sa force.- Tu m’obliges déjà à te rappeler les règles, me sermonne-t-il sur un ton sec. En aucun cas tu ne dois m’adresser la parole sans y être invitée. Je ne suis pas ton domestique. C’est même plutôt l’inverse ! Débarbouille-toi rapidement, rince-toi la bouche si tu veux. Tu auras tout le temps de te laver avant de te coucher.Je me ...
    ... regarde dans la glace. La peau un peu rouge porte son empreinte mais elle disparaitra vite sans laisser de marques. Je me rince le visage à l’eau froide. Hors de question de lui laisser le plaisir de me voir pleurer.La tête basse, je lève timidement la main.- Permission de parler accordée, dit-il.- Je dois soulager une envie pressante, Monsieur.Il semble apprécier la marque de respect.- Je vais te montrer où sont les toilettes et je ne mentionnerai pas ton attitude à Maîtresse F. Tu peux m’en être reconnaissante.Cette fois je peux m’isoler pour faire ma petite commission. De retour dans le couloir je constate que Javier s’est absenté. Ne sachant trop quelle attitude adopter, je reste debout devant la porte tout en me massant doucement la joue. Javier revient rapidement, une lanière en cuir à la main.- Je ne pouvais pas laisser ton écart impuni.Je suis sur le point de lui faire remarquer que j’ai déjà reçu une punition, une bonne claque en l’occurrence, mais la perspective d’une nouvelle rouste m’en dissuade.Il me dit de me tourner et de relever les cheveux sur ma nuque. « Ouvre grand la bouche » ajoute-t-il avant d’y glisser une balle en caoutchouc et de refermer la boucle.- Essaie de parler.Je ne peux qu’émettre des borborygmes inaudibles.- Très bien. Tu n’enlèveras ce bâillon que si je t’y autorise.Je l’accompagne ensuite jusqu’à la chambre. Enfin chambre, c’est vite dit, il s’agit plutôt d’un cagibi aménagé. Si je m’attendais au même luxe que dans la salle de bain, j’aurais ...
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