1. Retour en train


    Datte: 18/02/2020, Catégories: fh, extracon, train, pénétratio, fsodo, confession,

    Il n’y a que peu de passagers dans ce train qui me ramène de Nice. Ce week-end seule m’a fait le plus grand bien. Je m’amuse des ragots mondains dans des magazines-poubelles. Un homme me regarde avec insistance depuis un bon moment et je ne peux m’empêcher de lui rendre ses regards. Il est séduisant, frais ; son regard est intense, direct. Il me cloue dans mon siège. Il va falloir que je me lève. J’ai une envie terrible de pisser. Décidément, le thé ne me réussit pas. En sortant des toilettes, il est là devant la porte, attendant son tour. Je passe tellement près de lui que je peux sentir son haleine chargée de café et l’odeur de son parfum. Je le contourne en le regardant dans les yeux. Il est encore plus beau de près. Je suis troublée. Je guette son retour depuis ma place. Il s’assied et immédiatement me regarde. J’ai ôté un escarpin pour poser mon pied nu sur le sol. Je lui montre ma jambe, je ne peux montrer que ça, mais j’aurais adoré lui en montrer davantage. Nos regards sont devenus plus souriants, le mien est clairement enjôleur. Je lui montre qu’il me plaît et me trémousse pour l’allumer. Gare de Lyon, terminus du train. Je suis la première devant la porte. Il est là, juste derrière moi, je sens son odeur. Je descends sur le quai et me retourne pour lui sourire avant de partir. Histoire de. Mais en captant son regard je suis électrisée. Il passe néanmoins devant moi, puis avance doucement et se retourne. Il attend que je bouge pour avancer à nouveau. Il fait quelques ...
    ... pas, lents, se retourne à nouveau pour vérifier que je suis toujours derrière lui, et avance. Il recommence plusieurs fois. Je le suis. De toute façon, il n’y a qu’une possibilité de sortir pour le moment : c’est d’aller dans cette direction. La même que la sienne. Un escalier conduit au sous-sol. Si je descendais maintenant il ne me suivrait pas. Il comprendrait qu’il fait fausse route. Mais je n’en ai pas envie. J’ai envie de le suivre, pour rien, pour voir. Je suis maintenant à un mètre derrière lui, fébrile. Il se dirige vers la file des taxis. Je continue de le suivre. La file avance lentement. Plusieurs fois il s’est retourné pour me regarder dans les yeux. Après m’avoir regardée dans les yeux la dernière fois, il a baissé son regard jusqu’à mes jambes. Il a souri. À la quarantaine, on a besoin de se rassurer, de vérifier qu’on plaît encore. Il doit être ravi de constater que je ne suis pas indifférente. Dans quelques instants il montera dans un taxi et on ne se reverra plus, sauf miracle. Le prochain, c’est pour lui. Il se retourne et me propose de prendre ma valise. Je n’ai pas le temps de réfléchir et le laisse prendre la poignée. Il va peut-être me faire passer devant lui. Arrivé devant le coffre de la voiture, il dépose ma valise. Puis la sienne. Il m’ouvre la portière arrière pour me laisser monter et fait le tour de la voiture pour s’installer à côté de moi. Nous ne nous sommes toujours pas parlé. Peut-être va-t-il me laisser indiquer ma destination, me déposer, ...
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