1. La déposition de Lay O'Neel (1)


    Datte: 26/03/2020, Catégories: Hétéro

    — Je peux fumer, s’il vous plaît ?, demande la jeune fille, dix-huit ans à peine, qui vient de prendre place dans le bureau. — Pas dans les locaux, répond le flic en lui indiquant le panneau d’interdiction agrémenté de la date du décret correspondant. Elle hausse les épaules et continue : — Je m’appelle Lay O’Neel et je suis innocente, monsieur. Ce n’est pas ma faute. C’est la sienne. — Je ne vous juge pas. Racontez-moi. Racontez-moi ce qui est arrivé à Paul Letourneur. Lay regarde le flic qui s’apprête à prendre sa déposition. Il a une trentaine d’années et il prend l’air détaché, mais Lay sait très bien qu’elle le trouble. Elle déglutit et reprend. — Paul avait vingt ans. Je veux dire, c’était lui le plus âgé. Il savait. Moi, je ne savais pas. J’ai fait ce qu’il me demandait, c’est tout. J’ai seulement obéi. — C’était votre amoureux ? Lay soupire. Hoche la tête. Soupire à nouveau. Reprend. — Mon premier. Il tenait à me dépuceler. Moi aussi. Depuis des mois j’avais envie de lui. Il avait tout pour lui : attentionné, malin, mignon. Il m’avait exprès fait attendre. Pendant les semaines qui précédaient, je le croisais avec fièvre. Il venait me rendre visite près du lycée, dans une petite allée piétonne. On s’embrassait à pleine bouche, on se pelotait, on se serrait l’un contre l’autre. Il faisait froid et humide en février et lui me chauffait tellement ! Je sentais ma chatte frémir d’excitation contre l’érection dans son jean. Ça me faisait rêver. J’aurais voulu, je ne sais ...
    ... pas... émettre un nuage de vapeur qui m’aurait enveloppée. J’aurais voulu qu’une écharpe de brume parfumée m’entoure, m’enveloppe. J’aurais voulu qu’en revenant au lycée, tout le monde sache que je crevais d’envie de baiser. J’imaginais que dans les couloirs, des gars me repèrent, me suivent, me saisissent, me... Le flic relève un œil. Lay baisse les siens. — Enfin, pardon, ça n’a pas grand-chose à voir avec... — Rien à voir, en effet. Continuez. — Le jour de mes dix-huit ans, début mai, Paul avait tout prévu, sur l’heure du déjeuner. Il m’a ramenée chez lui pour manger en vitesse. On avait à peine franchi la porte de chez lui qu’il m’a amené dans sa chambre. Il s’est jeté sur moi. Je me déshabillais déjà. On s’est embrassés. J’avais follement envie de lui. On s’excitait l’un l’autre, nus, innocents, beaux. Vous savez. Enfin, on jouait sur son lit et puis à un moment l’envie a été trop forte. Il a positionné ma chatte au-dessus de son sexe, il a guidé mes hanches pour me faire descendre, et il m’a prise. J’ai crié. Il me murmurait des trucs à l’oreille, des trucs... — Pas la peine d’en dire plus, mademoiselle. — Il me faisait chaud. Il me faisait froid. Il me faisait bouger. Je sais qu’il essayait de me faire jouir. J’en avais envie aussi, mais... J’ai fait semblant. Un peu affolé, il s’est retiré de moi. Je me suis précipitée sur sa queue. Il a éjaculé dans ma bouche et j’ai tout avalé. J’ai passé la langue sur mes lèvres. Je lui ai dit : « Encore. » Des coulées de sperme ...
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