1. Entretien avec un esprit


    Datte: 22/07/2020, Catégories: forêt, humilié(e), contrainte, Masturbation fist, nopéné, nonéro, fantastiqu, sorcelleri,

    ... court aux questionnements de sa copine en lui faisant difficilement comprendre, avec des mots aux voyelles avalées, que ce qui est important pour le moment, c’est de se rendre à l’hôpital pour des soins. Nous ramassons nos affaires et quittons la cabane. Cette fois-ci, nous utilisons toutes les lumières à notre disposition et retournons à nos voitures sans échanger le moindre mot. o000o Nous nous séparons, sans parler, et nous disons au revoir d’un simple hochement de tête. Frank démarre sa voiture et disparaît dans la nuit. J’invite Pauline à grimper dans ma voiture et j’écrase l’accélérateur, de manière à mettre autant de distance possible entre nous et cette maudite forêt et cette satanée cabane. Dès que nous retournons à la civilisation et ses lumières, je ralentis et roule largement en dessous des vitesses autorisées. Je propose à Pauline de la conduire à l’hôpital, mais elle me dit que ce n’est pas la peine, qu’elle souffre moins que tout à l’heure, que du Paracétamol devrait faire l’affaire. Je l’invite à venir passer la fin de soirée chez moi, en tout bien tout honneur, mais elle décline mon offre et me dit qu’elle préfère rentrer chez elle. Je la raccompagne jusqu’à son appart. Elle s’extirpe du véhicule, sans un regard, sans un mot. — Je t’appelle demain ? m’enquiers-je.— Non. Je préfère qu’on évite de se voir pendant quelque temps. Devant ma mine déconfite, elle ajoute : — Disons que pour un premier rendez-vous, c’était…— Intense ? proposé-je avec un sourire ...
    ... feint.— Ouais ! Un peu trop intense pour moi ! J’ai besoin de rester seule, de faire le point…— Tiens, lui dis-je en lui tendant un morceau de papier sur lequel j’ai griffonné mon numéro de téléphone. N’hésite pas à m’appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit si t’as besoin de discuter.— Merci, réplique-t-elle et elle s’engouffre dans le porche qui mène à sa résidence. Je l’observe jusqu’à ce qu’elle se fonde dans les ténèbres. Je mets le contact et retourne chez moi. o000o À ma grande surprise, la voiture de Frank est stationnée devant mon appart. Il fait les cent pas autour de la bagnole et, lorsqu’il m’aperçoit, il se précipite sur moi. Je constate qu’il a pleuré : ses yeux sont encore rouges et gonflés. Avec sa langue à moitié déchiquetée et ses dents manquantes, ainsi que la panique qui le tiraille, il lui faut plusieurs minutes avant de se faire comprendre. Quand il y parvient, il fond en larmes. « Mélanie a disparu ! » Voilà ce que je comprends. Je prends mon pote dans les bras, même si cela me procure une étrange sensation. C’est la première fois que je réconforte un homme en l’enlaçant et je me sens un peu embarrassé, comme si une partie de ma virilité m’était ôtée. Ce geste a néanmoins l’air d’apaiser Frank qui, au prix de gros efforts, parvient à se calmer. Il va chercher un carnet et un stylo dans sa voiture et il écrit sur le carnet : — Recommencé quoi ? me renseigné-je. Frank reprend le stylo et tartine toute une page de carnet : Je ne sais pas quoi lui ...
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