1. Le messager grec 3 : récompense divine


    Datte: 01/08/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Des pirates illyriens. Ils étaient venus attaqué l'un de nos villages de pêches et notre petite troupe était arrivé à temps mais à 1 contre 10 on avait finalement perdu. Nous avions vaillamment tenus bon, brisant les barbares contre nos boucliers. Mais désormais cela n'avait plus d'importance. Les villageois avaient fuis, notre devoir envers notre cité était accompli. Ce fait de gloire aurait sans doute illuminé le regard de la jeune fille. Mais nous nous n'avions pus nous replier à temps. Et la mort venait me prendre. Mon bouclier, porté par le grand-père de mon grand-père était brisé, réduit en miette. La lance que mon oncle m'avait donné n'était plus que des morceaux de bois brisés. L'épée pour laquelle ma mère avait vendu ses derniers bijoux était cassé en deux, après avoir frappé contre des dizaines de boucliers et de casque. Mon casque, un tas de ferraille, porté par l'un de mes ancêtres qui avaient combattus pour une autre cité des siècle plus tôt et qui avait combattus le roi de Sparte d'alors sur un pont, roi qui lui avait accordé la vie pour sa bravoure. J'étais allongé contre une pierre, épuisés, souffrant de milles coupures. 5 pillards venait vers moi, prêts à m'achever. J'étais prêt, ma mort était digne de l'idéal dans lequel tout grec est élevé. Mon seul regret était que je ne reverrais pas cette fille dont je ne connaissais pas le nom. Un grand bruit retentit et une silhouette en armure apparut pour se mettre entre les illyriens et moi. L'armure était d'une ...
    ... facture incroyable et si belle que tout les biens de la pauvre Platée n'aurait pu l'acheter. Le miroitement du soleil donnait l'impression par moment qu'elle était en argent. L'hoplite se campa devant les pillards, une chouette se posa sur sa lance. -Pas aujourd'hui platéen. Les illyriens se jetèrent sur l'hoplite et se firent renvoyés comme des brindilles. En l'espace de quelques battements de cœur le nouveaux venus les tuas dans une fluidité et une économie de mouvement à faire pâlir un thespien de jalousie. Je fermais les yeux et attendit, l'épuisement avait raison de moi. Quand je les rouvrit mon mystérieux sauveur, quoique la chouette me mettait sur la piste avait dressé un trophée de victoire et se dirigeait vers moi. -Une bien petite bataille. Cela n'enlève rien à ta gloire. -Quelle gloire y a-t-il à ne pas dresser soi même le trophée ? La gloire bah ! je ne pense pas à elle. -Tu penses à cette jeune fille ? -Oui. Dans mon état cette discussion ne m'étonnait pas. La gloire n'a pas son odeur, sa douceur ses cheveux ou ses yeux. -Ne trouves tu pas qu'elle a le gout de Niké (Athéna victorieuse, protectrice de notre cité) ? -Rien ne vaut une femme après la guerre comme le dise les spartiates. Mais ce n'est pas la gloire, c'est vivre. Je me sentais m'affaiblir. Mes blessures ne me faisaient plus mal. Je fus saisit de vertiges, ma tête tourbillonnait dans l'espace porté par Atlas. J'entendais le grondement du Styx et le passeur qui réclamait son dû. Je n'étais pas le bienvenue, ...
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