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LA VALSE (1)
Datte: 18/10/2020, Catégories: Partouze / Groupe
- Je te demande une dernière fois, juste pour être sûre : ce scandale avec toutes ces orgies, c’est vrai ? Parce que jusque-là, ça ressemble pas mal à un règlement de compte entre grosses têtes. - Et pour te répondre, encore, une dernière fois : oui. Oui, parce que j’en fais partie et donc j’ai vu, goûté et surtout, j’ai senti. - Mais pourquoi personne n’en n’a jamais entendu parler avant ? Tu es d’accord pour dire que c’est gros, si je me base sur ce que tu m’as raconté… - Hmm… Eh bien, premièrement, c’est pas quelque chose que tu cries sur tous les toits. Tu sais que les gens sont facilement choqués, alors dire que tu participes à des partouzes… Seuls quelques chanceux sont au courant, parfois il y a des fuites, mais sans plus. Et, comme tu as pu le remarquer, il y a aussi des gens très importants qui sont mêlés. Je pense que le pouvoir et l’argent ont permis de garder ça plutôt secret assez longtemps… Eve considérait pensivement les propos de son amie. Du coin de l’œil, elle attrapa l’un de ses sourires mystérieux, mâtinés de malice. Espiègle derrière ses grandes lunettes de soleil, Adélie conduisait doucement. Apprendre qu’elle participait à ce genre de rendez-vous ne l’étonnait ni ne la choquait. À un moment ses lèvres se détendirent et elle demanda : - Eve, t’es certaine de vouloir le faire ? - …Oui, oui… Tu sais, c’est pas la première fois que je couche pour le boulot. Et si c’est le seul moyen d’obtenir des infos, ça ne me gêne absolument pas. - Alors c’est pas un ...
... cliché, on peut coucher pour réussir ! lâcha Adélie dans un rire résolument enfantin. En fait, c’est pas vraiment que c’est le seul moyen, mais plutôt le meilleur. - Pas un cliché pour moi en tout cas ! lui répondit son amie dans un rire complice. Effectivement, Eve avait déjà couché pour obtenir ce qu’elle désirait. Entre ça et une liasse de billets lâchée pour le même résultat, elle ne voyait pas la différence. La bien-pensance et la démagogie, elles, la voyaient cette différence. Elles la martelaient même, sacralisant le sexe. Mais, d’une nature pragmatique, elle avait toujours su tirer le meilleur parti d’elle-même et de ce qui l’entourait. Songeuse, elle méditait sur ce que lui avaient apporté ses faveurs sexuelles lorsqu’Adélie se gara. Elles sortirent de la voiture et une impitoyable chaleur les embrassa. Étant directement montée dans la voiture d’Adélie, Eve n’avait pas pu avoir une idée globale et détaillée de ses vêtements. Dans la clarté crue d’un pic d’été, elle s’étonna de l’indécence de sa tenue : Adélie incarnait pour l’occasion un poncif du cinéma pornographique. Elle affrontait l’été avec un chemisier blanc éclatant, noué au centre pour laisser respirer un ventre plat, pâle et un décolleté vertigineux. Seuls ses épaules et sapoitrine, un 85B rempli de fraîcheur, étaient couvertes. On devinait des seins ronds comme deux fruits bénis, symétriques et fermes, lorsque le tissu du chemisier moulant léchait et compressait son torse au moindre mouvement du bras. ...