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LA VALSE (1)
Datte: 18/10/2020, Catégories: Partouze / Groupe
... fumaient ou regardaient. Leurs yeux étaient dirigés vers un lit installé dans un recoin visible de la pièce. Deux femmes y faisaient violemment l’amour, se frottant l’une contre l’autre, l’une dans les gémissements de l’autre. Un homme, assis sur une chaise toute proche, les regardait avec attention, un chronomètre en main. L’une d’entre elle finit par jouir, du moins c’est ce qu’Eve pensa. L’homme se leva d’un bon et tous applaudirent, Adélie avec plus de ferveur que les autres, extasiée comme à un mariage. Eve fit de même, confuse. - On est bon pour le moment ! Cria l’homme en applaudissant bruyamment ! Mesdemoiselles, prenez quelques temps pour souffler, ensuite nous changerons les draps et passerons à la suite, sauf si tout le monde a fini. nbtnwwux - Alors ? lâcha doucement Adélie qui guettait les réactions de son amie. - Charmant ! Et je le dis sans ironie, répondit Eve qui s’était habituée à l’atmosphère de la pièce. Professionnelle, elle ne voulait pas se laisser déstabiliser. - Parfait ! ria Adélie qui se dirigeait vers un groupe de personnes qui discutaient, un verre à la main. - Tout le monde a passé sa première épreuve ? cria l’homme pour couvrir la clameur. - Pas nous ! cria Adélie, plus fort, qui d’un bon était revenue vers Eve pour lui saisir le poignet. - Alors approchez s’il vous plaît ! lui répondit l’homme. Eve et Adélie cheminèrent vers lui, enjambant coussins, bouteilles et corps, couvertes par les regards inquisiteurs et les gémissements de la pièce. - ...
... Salut Abdel ! s’exclama Adélie en lui sautant dans les bras. T’es de service alors ? - Salut ! Oui, comme tu peux le voir, mais j’ai plus qu’une épreuve à faire passer ensuite c’est ma pause. - Bonjour, dit Eve pour ne pas rester en retrait, décidée à en savoir plus sur ce qu’il se tramait. - Bonjour Mademoiselle, je me prénomme Abdel, je suis enchanté de faire votre connaissance. - Eve, il en va de même pour moi, répondit-elle, appréciant la politesse de son interlocuteur. - Abrège Abdel ! abrégeât Adélie, ça fait trop longtemps que j’attends ! - Je suppose alors que tu veux passer en première ? - C’est qu’il est perspicace en plus d’être mignon, lança Adélie avec un air taquin. - Très bien, très bien… Laisse-moi juste boire un verre d’eau, on change les draps et tu peux y aller. Et il s’en alla dans ce qui semblait être la cuisine. Eve approcha sa bouche de l’oreille d’Adélie : - Là, j’ai droit à plus d’explications ? - Oui, mais juste, tais-toi, écoute et regarde ! lâcha son amie que sa propre taquinerie suffisait à faire rire. Abdel revint. Lui aussi grand, même très grand, il dépassait le 1m90. Ses cheveux courts bouclés collaient à son front luisant de sueur, signe manifeste de l’étouffante chaleur de la pièce. Il était au goût d’Eve mais pas à celui d’Adélie : elle la connaissait suffisamment pour le savoir. Eve était sur des gardes sans pour autant être méfiante, sentiment étrange. Adélie ne tenait plus en place. Les draps avaient été changés. - Je t’en prie Adélie, ...