Tango des ombres du désir - Histoires de Sexe

Tango des ombres du désir

... possédait une bonne trentaine, alignées pour les unes sur une étagère, pour les autres sur le bord du lit. Un gros ours blanc, d’environ cinquante centimètres de haut, semblait sa préférée, au vu de son état. En le regardant de plus près, Rachel a sursauté : ses babines étaient sanglantes… — Qu’est-ce qu’elle peut faire avec ça, me suis-demandé ? Elle saigne ? Rachel l’a soigneusement examiné et humé. — C’est du sang menstruel. Tu le sais ou pas : il ne contient que 20 % environ de sang.— J’oubliais que tu étudies pour entrer dans la police scientifique. Admirons l’experte…— L’experte, comme tu dis, est surtout une femme qui a mensuellement l’habitude de ce genre de sécrétion… et qui pratique aussi, en privé, une activité un peu coquine qui consiste à se donner du plaisir à l’aide de ce genre de compagnon qui, certes, manque un peu de conversation – quoiqu’avec un peu d’imagination… –, mais présente l’avantage de ne jamais dire non lorsqu’il s’agit de brouter le minou, et ce même en période de ragnagnas, ce qui généralement dégoûte les hommes en chair et en os. Si tu veux, je te montrerai le mien : il est usé, lui aussi, mais tout soyeux.— Je ne suis pas en peluche, mais moi non plus, je n’ai rien contre un petit cunni en période de règles : tu peux me demander quand tu veux, ça ne me dégoûte pas du tout !— À mon tour, j’oubliais avoir affaire à un professionnel de l’union galante. C’est d’accord, à l’occasion, j’y penserai… Le pelage est tout doux, mais avec sa gueule ...

... sanguinolente, il est vraiment effrayant. On dirait qu’il est vivant, et gourmand de chair humaine. Je vais te donner des cauchemars, non ?— Au point où j’en suis, je ne risque plus rien… tu veux l’essayer ?— Ici, sur le lit ? Si elle s’en aperçoit, elle va être furax ! J’ai haussé les épaules. — Tu as peur d’elle ? Personnellement, je préfère encourir son courroux que subir son indifférence.— T’as raison, qu’est-ce qu’on risque ? Amusons-nous ! Elle s’est complètement déshabillée puis, couchée sur le dos, a frotté le museau de la peluche entre ses cuisses entrouvertes. Avec mon téléphone, je l’ai prise en photo. — Rafael aimera, ça va l’exciter.— Voyeurs, tous les deux ! Elle a dit cela tout en adorant s’exposer nue pour susciter le désir des garçons. — J’aimerais qu’elle soit là, a-t-elle repris, et qu’elle me regarde aussi. Et aussi, pouvoir caresser sa peau, et parcourir sa poitrine du bout des doigts… Ne serait-ce qu’une seule fois ! Elle a fermé les yeux, s’imaginant dans l’étreinte saphique avec la mystérieuse Électre, qui aurait finalement consenti à agiter sa langue au-dessus du clitoris. Elle s’est cambrée et sa respiration est devenue rapide. Pendant que je lui caressais doucement les seins, elle a émis des gémissements de plus en plus aigus, puis, soudain, un hurlement suraigu. Elle pouvait en profiter autant qu’elle voulait : la maison était déserte. Pendant ce temps, je la mitraillais au flash. Elle tenait à pleines mains la peluche dont le frottement sur son sexe se ...