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Un monde magique (1)
Datte: 07/08/2018, Catégories: Divers,
... cheval et des yeux émeraudes pétillant d’une lueur presque irréelle. Et chose que la plupart des gens ne devaient pas remarquer à cause du voile magique, ses deux grandes oreilles qui devaient bien avoisiner la vingtaine de centimètres. Car oui, à n’en pas douter, cette charmante employer de l’hôtel est une elfe, avec tous les attributs physiques que cela implique ; à savoir un corps très allongé, à la taille fine et aux mensurations très en accord avec son aspect longiligne. Je dirais même qu’il s’agit d’une elfe du nom d’Alya si j’en crois son badge doré. Je lui souris à mon tour et hoche la tête de manière affirmative. La demoiselle poursuit donc : -On m’a demandé de venir vous cherche dès votre arrivée pour vous amener... là où vous avez rendez-vous. Voudriez-vous bien me suivre M. Gilon ? -Mais bien sûr mademoiselle. Je vous en prie, je vous suis. Je me rends bien compte que toute cette histoire est bien trop louche et mystérieuse, mais je prends le risque. Nous traversons le hall d’entrer avec ses dorures au plafond et son sol en marbre blanc. La jeune elfe et moi-même nous rendons jusqu’à un ascenseur. Une fois dedans, le miroir qui le décore me renvoie l’image qu’on a de moi : Un jeune homme qui a tout au plus un milieux de vingtaine, avec des cheveux bruns bien coiffés et des yeux verts feuilles. Si j’ai dit que l’on m’accorde le plus souvent un milieux de vingtaine, c’est bien grâce à mon bouc et ma moustache bien taillés... Sans ça, c’est à peine si on penserait ...
... que je suis majeur... Et pourtant... Rapidement, nous arrivons au dernier étage de l’hôtel. Sachant que dans ce genre d’établissement, le prix de la chambre est souvent proportionnel à sa hauteur, je suppose sans mal que la personne que je dois rencontrer n’est pas n’importe qui. Il n’y a qu’une seule porte visible et bizarrement aucune garde du corps ou quelconque service de sécurité pour la protéger. Alors qu’Alya s’apprête à frapper, la porte s’ouvre. Un mastodonte des plus imposant apparaît devant nous avec un regard froid et presque cruel. La jeune femme peine à articuler : -Bon... bonsoir... M. Gilon est là... L’homme habillé en noir n’a pour seule réponse qu’un simple mouvement de tête accompagné d’une sorte de grognement sensé m’inviter à entrer. Je ne suis pas l’homme le plus rassuré du monde en cet instant, mais je fais mon possible pour que ça ne se voit pas. De toute façon, j’ai déjà survécu à des situations bien plus angoissantes. Je jette un dernier coup d’œil à la demoiselle de l’hôtel qui s’en va penaude et semble me murmurer un « désolé » juste avant de reprendre l’ascenseur. Je me retourne vers le mastodonte et je lui fais un grand sourire exagéré. Il s’écarte légèrement, me laissant ainsi entrer. Je pénètre donc dans un lieu à la lumière extrêmement tamisée. Les murs sont dissimulés derrière de nombreux tissus et autres tentures semblant aller du violet au pourpre. Il me semble entendre un peu de musique venant d’une pièce plus avancée dans la suite. Je me ...