Deux plus deux
Datte: 08/08/2018,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
cérébral,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
amourdura,
... détails. Après une minute de discussion, Véronique dit : — Bon les garçons, on a une course à faire. Vous nous attendez ici ?— Bon, comme d’habitude, dit Julien. On va boire un verre avec Romain. Tu viens ? Je l’accompagnai tandis que nos compagnes disparaissaient dans la boutique. Nous nous attablâmes à une terrasse sous un grand platane qui nous prodiguant son ombre bienfaitrice. — Véro adore cette boutique, dit Julien. Je pense qu’elle achète toute sa lingerie ici. Je me demande si elle n’aurait pas un faible pour la vendeuse…— T’es sérieux, répondis-je en le dévisageant ?— Peut-être, oui.— Et ça ne te pose pas de problème ?— Non, pas du tout, ça m’excite de l’imaginer avec une autre femme. Mais peut-être que je me fais un film, là.— Et si c’était un vendeur ?— Ha ha ha ! Oui, pourquoi pas un vendeur de lingerie féminine. C’est une idée. Tu crois que les femmes viendraient dans sa boutique ?— Ça dépend des femmes j’imagine, dis-je, un sourire narquois aux lèvres.— En tout cas nos deux femmes y sont, là.— Oui, mais c’est pour acheter de la lingerie.— Comme si elles en avaient encore besoin !— Oui, surtout Véro.— Hé hé… Comme tu dis, s’amusa Julien.— Ça t’excite qu’elle ne mette pas de culotte ?— Carrément, oui. Pas toi ?— Je pense que ce n’est pas le truc de Car.— Sauf quand tu perds tes paris ! À cet instant, les deux femmes sortirent de la boutique, un sac à la main. Je remarquai que Caroline avait l’air soucieux. Véronique, elle, rayonnait. — Alors, vous avez craqué ? ...
... demandai-je.— Non, fit Caroline avec vivacité.— Un peu quand même, dit Véronique. On vous montrera nos achats. Bon. Il fait faim, non ? Julien, tu nous trouves un bon restaurant ? Julien nous emmena au bord de la rivière qu’une terrasse surplombait, l’eau apportant un peu de chaleur sous le soleil de midi. Le service était discret, sympathique et efficace. La nourriture simple, originale et délicieuse. Nous passâmes un long moment à deviser de choses et d’autres sans qu’aucun sujet tendancieux ne soit plus abordé. Je profitai de l’instant, heureux de constater que le courant passait bien avec Caroline, comme je m’y attendais. Au cours de la semaine, j’avais noué des liens de complicité avec Julien et Véronique, et la présence de Caroline, loin de les distendre, les renforçait. Je voyais dans les discussions coquines que nous avions la marque de cette complicité qui seule pouvait permettre de se « lâcher » ainsi. Bien que ces discussions me troublassent, elles étaient aussi le signe d’une grande confiance qui nous liait, nous autorisant de nous aventurer en terrain glissant. En sirotant mon café, laissant les deux femmes discuter, je me fis la réflexion que cette complicité s’était installée toute seule, rapidement, naturellement. Je les regardai tous les deux, et un sentiment de bonheur m’envahit. J’étais très troublé par ce sentiment nouveau, inconnu. Inconnu, vraiment ? Je regardai ma femme, Caroline, l’amour de ma vie, si belle, pleine de vie et de bonheur. En sa présence ...