L'écharpe noire
Datte: 27/07/2017,
Catégories:
fh,
caférestau,
voiture,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
nopéné,
attache,
BDSM / Fétichisme
yeuxbandés,
init,
humour,
... Ah, enfin un premier indice qui t’échappe : « Jacques » !— T’es con, mais je t’aime ! Oui, « Jacques » a dû s’éclipser avant le retour d’Antoine.— Dis donc, ça a dû être chaud s’il n’a même pas eu le temps de te détacher.— Oui… enfin… disons que…— Quoi ?— En réalité, il a fait exprès de me laisser le cul à l’air avec mon écharpe, juste pour m’emmerder.— Quoi ?— Je ne lui avais pas dit que j’étais mariée, alors il s’est vengé de cette manière en l’apprenant.— Ah le pied !— Tu trouves ça cool ?— J’imagine trop le flip que ça a dû être… tu as dû devenir dingue empêtrée dans tes liens à ne pas pouvoir te libérer… ah j’aimerais trop vivre un truc pareil !— T’es quand même un peu cinglée, toi, mais c’est vrai que question adrénaline, c’était du costaud.— Ah là là, il faut que tu me le présentes, c’est mon fantasme incarné ce mec.— J’ai peur pour toi que ça reste un fantasme.— Non, tu ne peux pas le garder juste pour toi, tu n’en as pas le droit ! Alors que tu sais parfaitement que ce que tu as vécu c’est MON fantasme.— Oui, mais il y a beaucoup de Jacques en ville.— Hein ? Ne me dis pas que tu ne sais même pas avec qui tu…— Si.— Mais alors, c’est foutu ?— Il y a bien une piste, mais…— Une piste ? On y va !— Tu peux dire que je suis cinglée, mais toi t’es pas mal non plus. T’es toujours partante pour un petit shopping ? Toujours main dans la main, les deux belles s’éloignent du bord du lac sous l’impulsion de Chloé et prennent la direction d’un grand magasin situé au centre-ville. ...
... * * * — Alors c’était ici ?— Oui, moi j’étais de ce côté et je l’observais pendant qu’il cherchait la fameuse écharpe. Martine s’approche du grand bac transparent qui contient encore nombre d’écharpes de toutes sortes. Elle promène son regard sur cemelting-pot d’étoffes astreignantes, tout en laissant ses pensées vagabondager… — Il est comment, ce Jacques ? Tu crois qu’il me plairait, que je lui plairais ?— Je suis certaine qu’il te plairait, mais…— Physiquement, il est comment ? Il est beau ?— Je ne dirais pas qu’il est spécialement beau, c’est plutôt sa manière d’être, son attitude, cette façon qu’il a eu de jouer avec moi, cette ferme douceur qui étaient terriblement agréables.— Tu lui en veux beaucoup.— Heu… pas spécialement, pourquoi dis-tu cela ?— Parce qu’il t’a mise dans une situation très délicate…— Mais si excitante… Sans insister davantage, Martine prend une écharpe et l’enroule autour de son bras, puis de ses poignets. — Tu n’as aucun moyen de le contacter ?— Non, tout ce que je sais de lui, c’est son prénom et le lieu de notre rencontre, ici.— Et tu ne penses pas que lui va te recontacter ?— Je ne sais pas… je pense que cela doit l’amuser cette situation… enfin je n’en sais rien, mais trois jours ont passé et zéro nouvelle. Lentement, Martine achève de contourner l’étalage d’écharpes. Collée à l’extérieur du bac, une petite étiquette attire son attention. Elle s’approche et parvient à déchiffrer ce texte : — Qu’est-ce que tu fais Martine ?— Rien, je repense à ta ...