Black Angel, justicière et soumise (1) - Histoires de Sexe

Black Angel, justicière et soumise (1)

... en l’insultant. Bon, allez, au boulot, la justicière ! Je me mis à l’abri des regards, et sitôt transformée je fis face à l’agresseur, les mains sur les hanches. — Très courageux de s’en prendre à une femme ! lançai-je ironiquement dans sa direction afin de lui signaler ma présence. La bagarre s’interrompit alors brusquement, et tous deux me regardèrent. — Black Angel, aidez-moi par pitié ! fit la victime tout à coup pleine d’espoir de s’en sortir en se débattant. — Encore elle ? demanda son agresseur. — Toute femme est le trésor que tout homme se doit de protéger au péril de sa vie. Lui faire du mal est un crime impardonnable. Je suis le cauchemar des types dans ton genre, celle qui fait respecter l’ordre et la justice, si tu connais le sens de ce mot. Je suis... Black Angel ! déclarai-je en prenant ma position d’attaque. Il se redressa et sortit un couteau à cran d’arrêt de sa poche de blouson avec un air menaçant. À la vitesse de l’éclair, je me précipitai sur lui, le désarmai et lui assenai un coup de genou bien placé avant de l’assommer d’un coup de tranchant de la main au niveau de la nuque. Il s’écroula dans un bruit sourd. La femme se précipita sur moi pour une accolade. — Merci, Black Angel ! Merci, merci ! pleurait-elle à moitié de joie. — Allons, calmez vous, Madame, c’est fini. Je desserrai mon étreinte après une brève seconde et la regardai. — Vous avez été blessée ? — Non, tout va bien, grâce à vous ! dit-elle, encore tremblante de peur. — Tant mieux ! lui ...

... dis-je en souriant. Maintenant, appelez la police, et racontez-leur tout ce qui s’est passé. Moi, je dois partir : d’autres gens ont besoin de moi. À bientôt peut-être. Je m’enfuis comme une voleuse, et une fois dans un coin, à l’abri des regards, je me transformai à nouveau pour retrouver mon apparence civile. Je ne me sentais pas plus fatiguée, mais décidai néanmoins d’aller me coucher. Je rentrai chez moi et me mis vite au lit. Encore une fois, j’avais aidé la justice ; je me sentais fière de moi. Mais pourquoi avais-je en fermant les yeux le curieux sentiment que ma vie va changer ? Le lendemain, alors que nous étions samedi, je me préparais tranquillement pour faire un petit jogging dans un grand parc non loin, vu que le temps était clément. J’ai mis pour cela un short, un tee-shirt et des baskets. Alors que je m’apprêtais à quitter l’appartement, la sonnette retentit. J’ouvris la porte et tombai sur Alexa qui souriait de manière radieuse en me voyant. Elle était habillée d’une jupe longue et d’un chemisier crème, et tenait un sac à main de marque. Pourquoi les plus riches sont-ils les plus mal habillés ? uvfuttdw — Salut, Océane. Tu partais ? — Ouais, tu veux quoi ? Je suis pressée, là ! — Je dois te parler ; ça ne prendra qu’une seconde. Je peux entrer ? La voir sourire de cette manière est rarement bon signe, surtout si c’est à vous que le sourire est directement adressé. Néanmoins, en soupirant, je la fis entrer par pure politesse. — Bon, je ne te propose rien à boire ; ...