1. Un cocu heureux 11


    Datte: 17/08/2018, Catégories: Dans la zone rouge,

    ... dans mes propos la menace sous-jacente, ma lassitude proche du dégoût et elle renonce à sa fête du cul, ou elle s’est étourdie dans ses préparatifs et laisse le destin gouverner sa vie, persuadée qu’un peu plus ou un peu moins, c’est la même chose et que demain elle aura la possibilité de me faire oublier hier et aujourd’hui. Elle ne revient pas. Les dés sont jetés. Plus de Mylène. Que devient Léa ? Est-elle frappée du même mal que Mylène, son clitoris a-t-il eu raison de sa raison ? Veut-elle s »amuser comme ma femme avec ces jeunes gens ? Ou Léo la séquestre-t-il comme Mylène l‘a prétendu ? Servira-t-elle de monnaie d’échange à son mari, dans le style : « Prenez ma femme et laissez-moi Mylène, au moins un peu. » Le jaloux veut-il se venger ce soir de l’intérêt de Léa pour moi ou de notre escapade de la mi-journée ? Je traverse discrètement l’allée pour me renseigner, je reste à l’extérieur et j’observe . A l’intérieur, ils sont cinq hommes et deux femmes, respectent la discrétion imposée dans un camping à cette heure. Là-bas il y a bal, dans un camping voisin aussi. Les musiques dominent les autres bruits. Léo est sort, scrute les alentours sans m’apercevoir , il fait quelques pas sur sa terrasse puis rentre. Plus tard Gérard sort avec Mylène, ils examinent les environs. Elle a dit : - Jean ne viendra pas. Il est devenu bizarre. Mais il m’aime. Nous n’avons rien à craindre. - Toi tu l’aimes ? - Et comment ! Tu veux rire : c’est mon mari. Oui, j’aime mon homme. Dommage ...
    ... qu’il ne soit pas là. -Viens, on se passera de lui. Les autres vont s’impatienter. Il l’ enlace longuement et l’embrasse passionnément. Ils rejoignent la troupe à l‘intérieur. Je monte sur la terrasse, je m’approche d‘une fenêtre. . La fraîcheur du soir contraste avec la chaleur du jour. Ils ferment portes et fenêtres par souci de discrétion. Moi, je suis indiscret, je me poste derrière une vitre et je déplace le parasol fermé pour me mettre à l’abri d’une éventuelle sortie. Qui sur la chaise, qui sur le canapé, qui sur la table ou sur un matelas, ils attendent que Léa et Mylène servent à boire. Tous sont en maillot de bain, Léa dans un deux pièces fort seyant, Mylène topless déjà et suivie comme son ombre par son premier amant : Gérard colle à ses fesses et fait tourner comme une hélice le soutien-gorge décroché. Les déplacements cahotants sur les matelas s’effectuent à genoux. Léo, le maître des lieux, seul est debout, observe tout, la mine peu réjouie. Les verres sont vidés, Léa les porte en cuisine. Sous la surveillance de Léo un cercle se forme autour de ma femme. Des mains s’égarent, vérifient l’élasticité d’un sein, de l’autre, caressent les épaules, chatouillent sous les bras. Mylène rit de bon cœur, apprécie toutes ces attentions, fait signe à Léo. Léa revenue se réfugie dans le coin de la table et voit le cercle se resserrer. De Mylène je devine les tibias et les pieds entre les mollets et les pieds des hommes debout. Elle est à genoux au centre du cercle. Apparemment ...
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