Le stagiaire italien
Datte: 18/08/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
extracon,
Collègues / Travail
cérébral,
intermast,
Oral
pénétratio,
confession,
coupfoudr,
amourpass,
... coin tranquille de la cantine. Elle m’interroge sur l’état de mes relations avec Stéphane, mon ami. Je ne peux lui cacher ma mélancolie de partager la couche d’un zombie, dont le succès professionnel est la seule véritable motivation, au détriment de sa vie de couple sous tous ses aspects. Quand il est à Paris, il est au bureau de 8 heures le matin jusque vers 22 heures, et sa banque l’envoie au moins une quinzaine par mois aux quatre coins du monde pour sesfusacq comme il dit (j’ai mis six mois à comprendre qu’il s’agissait de fusions et d’acquisitions d’entreprise). Pour se faire pardonner, j’ai droit à des souvenirs sans âme acquis auxduty free des différents aéroports qu’il arpente ! Tout sauf une vie de couple, au fond. Avec un large sourire, Sandrine me recommande de prendre un amant. Puis se tait d’un seul coup, le regard fixé par-dessus mon épaule. Je me retourne, Dino, seul, s’installe à quelques places de nous avec son plateau, non sans m’avoir gratifiée d’un charmant sourire, auquel je réponds… en même temps que Sandrine. — Il est vraiment trop excitant, ton petit (hum !) Rital, où l’as-tu installé ?— Dans le petit bureau à côté du local des archives. Je constate qu’étrangement, deux boutons du corsage de ma copine se sont mystérieusement ouverts pendant notre déjeuner, dévoilant la dentelle quelque peu pigeonnante d’un soutien-gorge noir, et que sa démarche en quittant le self est particulièrement chaloupée. Dino se révèle être un stagiaire discret, voire timide, ...
... et me dérange beaucoup moins que les autres stagiaires dans ma tâche quotidienne. Il comprend vite lorsqu’il a besoin d’un renseignement, mais ne se confie guère. Évidemment, je le surprends à plusieurs reprises avec Sandrine dans son bureau, qui visiblement se sent depuis son arrivée impliquée comme jamais dans le classement des documents de son service dans la salle des archives. Mais, j’ai beau la sonder, elle ne me parle plus de l’irrésistible attirance qu’elle avait le premier jour pour Dino. Je soupçonne cependant qu’il y ait anguille sous roche ! Elle est nettement plus diserte sur ses conquêtes habituellement ! Une fois par semaine, le mardi, je retrouve mon protégé pour déjeuner, et je fais avec lui le point des contacts qu’il souhaite avoir pour avancer dans son mémoire. Parfois, notre conversation dérive sur des sujets plus personnels. C’est ainsi que j’apprends qu’il est fanatique de moto et qu’il fait partie d’une association nomméeItalmoto qui, les week-ends, réunit des fanatiques comme lui de motos italiennes. Interrogée sur mon attirance pour les gros cubes, je lui avoue mon inexpérience, mis à part une liaison quand j’étais étudiante avec un motard, qui m’avait traitée de véritableboulet comme passagère. Avec un grand sourire, il me propose de m’initier, et je m’étonne moi-même en lui répondant : — Pourquoi pas ? Il m’interroge sur ma vie personnelle et, sans trop insister, je lui dis partager la vie d’une étoile filante. Il est à Paris depuis début janvier ...