D'humeur joueuse
Datte: 26/08/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Quelques dernières barres chargées de fonte. Quelques signes de la main pour signifier un "à bientôt". Et puis, une bonne douche. J'ôte mon petit short pour un survêtement moulant, mon débardeur pour un t-shirt ample sous lequel j'omets mon soutien gorge. J'attrape mon sac et le pose négligemment sur mon épaule. Et en deux temps trois mouvements, me voilà dehors à respirer l'air pollué parisien. Je soupire doucement, dans quelques 10 min, je serais tranquillement chez moi. Je passe devant une bouche de métro, observe avec un sourire amusé les quelques touristes qui cherchent leur route. Malgré la lumière déclinante, une femme attire mon regard. Les cheveux blonds californiens, grande, athlétique, environ 25 ans, on aurait dit une surfeuse à Paris. Il est 21h30, vendredi soir. Et je suis d'humeur joueuse. Alors, je ralentis le pas, m'arrête devant le plan. « Vous cherchez quelque chose ? » Elle tourne le regard, m'observe quelque seconde de ses yeux sombres. « Je cherche mon hôtel » me répond-elle avec l’accent sudiste et un haussement d’épaule. « Vous allez où ? questionnais-je. - Bastille, après une hésitation elle ajoute, je ne connais pas Paris… J’avoue que je suis un peu perdue ! - Je n’habite pas loin, je vous guide si vous le souhaitez ! Je vais vous montrer des coins sympas que les touristes ne voient jamais ! - Je ne suis pas touriste… enfin pas complètement. Je suis là pour le travail. » Alors que l’on continue de discuter, nous arrivons rapidement en bas de son ...
... hôtel. Je pose doucement ma main sur son bras en lui soufflant « Vas poser tes affaires, je t’attends ici… Tu vas découvrir la vie parisienne ! » Elle me sourit avant de d’entrer à la réception. Je m’appuie contre le réverbère. Le petit vent s’engouffre son mon t-shirt me rappelant que je ne porte rien en dessous. Je frissonne malgré les 29°C. Cette fille me plait. J’attrape mon téléphone en l’attendant. Elle redescend en ayant passé un short à la place du jeans ample qu’elle portait et un simple débardeur loose rosé décoré d’un attrape rêve. Je souris en la regardant arriver vers moi. « Je te plais, Kim ? me demande-t-elle d’un air espiègle. - Plus que tu ne devrais, répondis-je d’un air mutin sans me départir de mon sourire - Alors ça me va, glisse-t-elle avec entrain, tu m’emmènes où maintenant ? - Tu vas rire, ça fait cliché, mais chez moi ! Il faut que je me change et que j’abandonne mes affaires de sport… Tu me suis ou tu restes ici ? - Non, je t’accompagne, je ne vais pas rater une telle occasion ! » J’éclate de rire, elle en fait de même. Sa main glisse contre la mienne, cette fois, je ne sais plus si c’est le vent qui me fait frissonner ou elle. Je sens mes tétons pointer contre le tissu de mon-t-shirt. Et au regard d’Erika, je suis sûre qu’elle l’a vu aussi. Quelques minutes plus tard, je sors mes clefs d’appartement de mon sac. Je fais assoir Erika au salon en lui demandant si elle veut boire quelque chose. Je lui sers une bière, m’assoie à coté d’elle et entame la ...