Coupe du monde
Datte: 29/07/2017,
Catégories:
fhhh,
inconnu,
hépilé,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
massage,
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
délire,
humour,
sf,
fantastiqu,
... illumina mon vieux tacot, venant du ciel. — Merde, je ne vais quand même pas me faire enlever par des Martiens ? Quand ça veut pas, ça veut pas. C’est vraiment pas mon jour ! Je me revoyais, toute petite, regarder des émissions à la télé qui parlaient d’hommes ou de femmes enlevés par des Etees, subir les plus immondes expériences, ou carrément se faire bouffer. Je m’accrochais au volant, tétanisée. Un engin descendit et se posa sur la route, devant moi. Une soucoupe volante ? Que nenni : une deux chevaux Citroën, une bonne vieille deudeuche. « Qu’est-ce que c’est que cette mascarade ? » L’engin tressauta sur ses amortisseurs. Elle me faisait face et m’illuminait de ses phares. Une portière s’ouvrit. J’allais faire une rencontre du quatrième type, voir un extra-terrestre. « Maman je vais mourir ! » Un gars tout à fait banal sortit de la deux chevaux. Vêtu d’une salopette grise. Il flanqua un coup de pied dans le pneu de la bagnole. Toutes mes idées reçues s’envolaient. Des extra-terrestres en salopette ! Il s’approcha de ma voiture. Il était grand pour un Martien. La portière passager s’ouvrit elle aussi, un autre être en sortit. Un peu plus petit que le premier. Mais la théorie des petits hommes verts se cassait la gueule. Les petits hommes verts étaient grands ! Et pas verts. Je claquais des dents ; des fesses aussi. Ils allaient me dévorer ou me faire subir les derniers outrages, m’enfiler des sondes partout, me découper en rondelles, m’enfoncer des tentacules gluants ...
... je ne sais trop où. Le premier s’approcha, me fit un signe de la main. Il m’invitait à sortir. Ça y était. Je venais de faire pipi dans ma culotte. Je secouais la tête avec la dernière énergie. De plus près, il me semblait tout à fait normal. Peut-être la couleur de la peau, légèrement différente ; mais comme il commençait à faire sombre, impossible d’en être sûre. Il tendit le bras vers moi et ma portière s’ouvrit toute seule. J’entretenais un tout petit espoir que ce fût une blague à la con, mais là, non, impossible : j’avais verrouillé les portières de l’intérieur. — Venez, me dit-il. Il possédait une voix grave au timbre légèrement métallique. L’autre E.T. tendit le bras et ma portière droite s’ouvrit. Pourquoi n’étais- je pas restée à écouter les bêtises de mon mari et de ses copains… Ma ceinture de sécurité se détacha seule. Sans que l’un des deux me touche, je fus extraite de la voiture. — Venez, me répéta-t-il, nous venons en paix. « Ouais, Christophe Colomb a dit la même chose aux Indiens d’Amérique ! » Sans qu’ils ne posassent la main sur moi, sans que je ne me meuve, j’avançais vers la deux chevaux, je lévitais. Si j’avais pu éviter de léviter… J’étais contrainte, sans… contrainte. La portière arrière de la Citroën s’ouvrit. Je me retrouvai assise sur le siège. Un siège tout à fait banal, en tissu et petits boudins en caoutchouc. Un vieux siège de deux chevaux. Les deux gugusses remontèrent à l’avant ; un coup de contact et la voiture quitta le sol. J’essayai de ...