Objectif : Mars
Datte: 30/08/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
forêt,
amour,
cérébral,
Oral
Résumé : Ils s’étaient retrouvés par le biais d’un site internet. Ils ne s’étaient pas revus depuis leurs vingt ans, depuis que leurs chemins avaient bifurqué, que la vie matérielle et bourgeoise leur avait fait oublier leurs frasques d’étudiants, leurs engagements, leur passion mutuelle. C’est lui qui un soir d’été avait mis fin à leur relation. Elle était demeurée inconsolable, puis avait soigné le mal par les mâles. Mais rien n’arrivait à l’effacer. Et puis ce fameux hasard les avait à nouveau rassemblés. Ils s’étaient envoyés des messages d’abord amicaux et puis comme tous les amants qui se sont aimés, ils avaient repris le fil de leurs divagations intimistes. Elle lui avait fait part de ses fantasmes. Il en fut ému, lui proposa de la rencontrer à mi-chemin de leur lieu respectif d’habitation. Ils se retrouvèrent à Avignon. Leurs sentiments n’avaient pas pris une ride. La chaleur du mois de juillet les incita à se baigner. S’enfoncer ce jour-là avec lui, par cet été torride, dans ce bois en bordure de route, fut de ces instants qui illuminent la vie dans ses heures les plus noires. Ils avaient voulu, bien entendu, se rafraîchir dans les eaux peu profondes de la Cèze. Ils s’étaient alors déshabillés. L’attrait de leur nudité mutuelle fit voler en éclat les bonnes résolutions prises avant le voyage. Ils s’étaient enlacés, embrassés mais les regards noircis de concupiscences outragées des autres baigneurs avaient suffisamment refroidi leurs ardeurs pour préférer, malgré ...
... la chaleur étouffante du lieu, la discrétion des arbustes et la sévérité des ronces. Ils décidèrent de partir vers la forêt, dans les hauteurs. La route sinueuse était déserte à l’heure de la sieste. La canicule avait dissuadé tout promeneur d’emprunter les chemins rocailleux en bordure de route. Il lui prit la main et l’amena loin de la voiture garée en contrebas. Elle ne voulait pas hésiter. Ils avaient si peu de temps, son train partant deux heures plus tard, et une envie si longtemps contenue qu’ils se précipitèrent dans les bras l’un de l’autre sûrs cette fois de ne pas être vus. Elle lui déboutonna la chemise, il la savait nue sous sa jupe, il s’empressa de la lui soulever. Ce geste lui fit comprendre à quel point il la désirait, ce qui aiguisa son appétit. Elle déboutonna son pantalon et fit glisser son slip. Elle put contempler sa splendide vigueur, pour un instant seulement, car il la prit dans ses bras tout contre lui en la soulevant du sol. Elle avait oublié combien il était fort et puissant et se remémora en l’espace d’un éclair le plaisir qu’il lui avait donné autrefois dans cette position. S’il avait su comme elle le vénérait à ce moment-là… Mais ils s’étaient dit qu’aller plus loin dans leur relation les engagerait trop sur le lourd chemin de la culpabilité et ils n’étaient pas prêts à en supporter le poids. Et puis elle lui avait fait une promesse… elle aurait pourtant voulu le caresser plus longuement, faire courir ses lèvres sur le pourtour de son oreille, ...