1. Virilité féminine ? – Nouvelle version


    Datte: 30/08/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... pourra jamais qu’explorer le clitoris et le haut de la vulve, et pas dans les meilleures conditions. — Tu as dis « préliminaires »! Alors que tu prétends que ce plaisir est un rapport sexuel complet. — J’emploie les mots du langage courant, pour être comprise. Si je commandais les peuples, je bannirais le terme du dictionnaire. — C’est quand même normal de ne pas vouloir montrer sa chatte en gros plan. — Au contraire ! Nous sommes des créatures super bien faites. De véritables merveilles de la création. Pourquoi ne pas en être fières ? Nos sexes sont faits pour être montrés, ouverts, écartés. — Pourquoi pas écartelés tant que t’y es. Avec ça on est plus dans le magazine porno que dans la belle au bois dormant. — On n’est dans aucun des deux. Un conte est une fiction, un magazine X en est une autre. Et puis tu sais, les livres pour enfants ne disent rien des scènes de sexe, et heureusement me diras-tu. Pas parce qu’elles n’existent pas, parce que c’est coupé. Pourquoi ne décrit-on jamais la belle au bois dormant au plumard avec le prince ? Je le sais, moi. Parce qu’après les jolies paroles prononcées et les petits bisous écumés, la belle en question écarte, fait sa cochonne et est tringlée jusqu’à pas d’heure. Normal que ces chapitres soient manquants. — Et d’où tu sors ça exactement ? — Élémentaire ! Si les rapports de belle et de son prince étaient sages, leur légende n’en ferait pas l’impasse. Ça se lirait comme dans les films : des câlins dans le lit, puis ellipse, et le ...
    ... lendemain matin réveil l’un contre l’autre, les deux corps nus. Seulement comme il l’attrape dans la baignoire ou contre un arbre, la scène ne peut pas se raconter. — C’est ce que tu imaginais quand tu étais petite et que ta maman te lisait des contes ? — Bien sûr, pas toi ? Les contes m’ont toujours fait penser au cul. Je me demande si ce n’est pas leur but : une histoire pour enfant suggère toujours bien plus que ce qui est écrit. — Un garçon qui suce pas ce n’est pas un drame. — Oui il y a pire ! Il y a ceux qui sucent mal. Sans rire, je demande pas la lune. Je demande le minimum, et je sais le faire comprendre. — Par des mots ou par des gestes ? — Les mots sont très délicats, va savoir pourquoi. Question d’époque, de culture ? Si tu dis « plaisir buccal », « amour oral » ou « sucer » à un ami en lui faisant comprendre qu’il ne s’agit pas d’un acte que tu veux lui faire toi, effectivement ça lui fait venir des images homosexuelles. Il se voit lui en train de sucer un congénère, et là il te regarde d’un air dégoûté. Comme si jamais aucun quidam n’avait donné ce plaisir-là à aucune demoiselle. Comme si cela ne pouvait pas se donner, que ça ne se faisait pas. — Oui, beaucoup trouvent ça écœurant… — Par contre, nous enfourner leur queue le plus loin qu’ils peuvent entre les lèvres du haut avec le gland déjà tout humide, négocier une éjaculation dans la bouche, nous demander d’avaler, se faire sucer un pénis tout en sueur, ça non ça ne leur paraît pas du tout écœurant. — Tu dois ...