Mes amies d'enfance (5)
Datte: 30/07/2017,
Catégories:
Lesbienne
... un gros porc. Bizarrement, je ne la sens toujours pas vraiment en colère. — Je comprends, dit-elle. Quoi ? Elle est sérieuse là ? — Je l’aurais appris hier, j’aurais été furieuse. Furieuse, Clay ! poursuit-elle. Mais aujourd’hui… Je serais mal placée pour juger. J’ai couché avec mes sœurs me sachant avec toi. Je n’ai… même pas essayé de résister. J’ai presque été soulagée lorsqu’elles m’ont dit la vérité. Je me suis sentie… moins honteuse. Je n’ai rien fait de pire que ce que tu as déjà fait. Je n’ose pas la regarder dans les yeux, elle non plus. Ne la voyant plus continuer, je réunis tout mon courage pour ouvrir la bouche et essayer d’éclaircir les choses : — Où est-ce que cela nous mène, toi et moi ? — Je ne sais pas, Clay. Je suis déçue de toi, mais je suis déçue de moi aussi. Si elles ne m’avaient rien dit, j’aurais recouché avec elles sans hésiter sans jamais t’en parler. Je me sens sale. — Moi aussi. — Elles m’ont… parlée d’autre chose mais… Avant, j’ai besoin de savoir : tu t’amusais juste avec moi ? Ou tu ressentais vraiment quelque chose pour moi ? — Je te l’ai dit, je t’aime ! Je t’ai caché des choses, mais je ne t’ai jamais menti, j’ai pensé chaque moy que j’ai prononcé. — Si c’est vrai, alors pourquoi suis-je la dernière avec qui tu as fait l’amour ? Je rêve ou c’est de la jalousie que je ressens chez elle ? — Émilie… Ça s’est fait comme ça, c’est tout. Ce n’est pas une histoire d’ordre de préférence. Je t’aime… sincèrement. Si fort que je t’ai toujours ...
... considérée comme ma petite sœur. Mon trésor à protéger et à prendre soin. Mais justement, c’est ce qui a rendu si difficile d’accepter le fait que j’ai développé… des sentiments pour toi. C’était presque… incestueux, tu comprends ? Il m’a fallu du temps pour l’accepter et y laisser libre cours, mais maintenant que c’est fait, je ne veux plus revenir en arrière. J’attends un signe, un mot, quelque chose, mais elle reste stoïque. Elle s’approche de moi, puis vient m’embrasser : — Je te crois Clay. C’est ce que mes sœurs m’ont dit aussi. — Je… vraiment ? — Oui. Mais je voulais l’entendre de ta bouche. — Qu’est-ce qu’elles t’ont dit d’autres ? — Qu’on pouvait s’aimer, tous les quatre. — Ah… Et qu’est-ce que tu en dis ? — Que c’est ce que je veux moi aussi. Si j’ai assez d’amour pour toi et mes sœurs, je peux comprendre que toi et elles pouvez ressentir la même chose. Je voulais juste être sûre que tu m’aimais vraiment. — Et c’est le cas ? — Oui. — Émilie… je… — Chuuut. Aime-moi Clay. Fais-moi l’amour, maintenant. — Que… quoi ? Tu es sûre ? — Oui… Je veux te sentir à moi, en moi, au moins pour ce moment. Nous tombons dans les bras l’un de l’autre puis nous échangeons un baiser. Rapidement, nous nous retrouvons nus allongés sur le lit. Elle écarte les cuisses pour m’inviter à la saillir, je la prends en missionnaire. Je ne me suis jamais senti aussi bien de ma vie. Je peux enfin la baiser sans honte, sans remords. Le poids insoutenable qui me pesait ces derniers jours s’en est soudainement ...