Promotion Immobilière (1)
Datte: 04/09/2018,
Catégories:
Trash,
Sur la façade de la vieille maison coincée entre deux immeubles récents, un grand panneau indique "Nouveau programme - Les terrasses de la vigne". La semaine prochaine, les travaux commenceront ; d’abord la démolition de cette bâtisse avant d’attaquer les fondations d’un nouvel ensemble immobilier, un petit immeuble de quatre niveaux vanté par la publicité agressive du promoteur. Un homme se gare dans la rue, face à la maison dont la porte est ouverte. Il pénètre dans le couloir menant au bureau de vente, une pièce qui devait être une chambre, rafraîchie à la va-vite pour rendre cet espace agréable aux futurs clients avides de s’offrir un investissement locatif. — Doc ! Quelle bonne surprise. — Bonjour Stéph... toujours aussi ravissante. La femme quitte le bureau derrière lequel elle était assise, s’approche de l’homme en faisant claquer ses talons sur le carrelage usé par des décennies. Il fait beau, un vrai temps de septembre ; la température est agréable, largement au-dessus de 24°. Brune, les cheveux mi-longs attachés par une barrette, vêtue d’une jolie petite robe lui arrivant à mi-cuisses, jambes nues et bronzées, elle lui tend sa bouche. Il la saisit par les hanches, la colle contre lui ; un baiser rapide lèvres contre lèvres. Il se recule, l’observe de haut en bas, s’attarde sur les jambes galbées par les très hauts talons, les cuisses à demi dénudées, les hanches pleines, la poitrine dont le haut est largement visible grâce à un décolleté profond souligné par un ...
... long collier. — Hum... sexy, vraiment sexy ! Tu dois vendre facilement aux hommes qui entrent ici... — Tsss-tsss, c’est grâce à ma compétence que je vends ; d’ailleurs, tu m’en avais bien acheté deux. — Ouais, ton joli p’tit corps t’a bien aidé à me faire signer. Elle a un rire de gorge, consciente que son physique et la façon de se vêtir contribuent largement à son succès professionnel. Deux ans déjà qu’ils se connaissent ; ils se sont rencontrés sur un autre programme immobilier où il a fait, comme beaucoup d’autres, un investissement défiscalisé. Ils sont devenus amants, pas réguliers, mais se voient de temps en temps pour un verre dans un bar à vin ou dans un petit resto pour un repas qu’ils aiment partager. — Tu restes un moment avec moi, ou tu passes en courant ? — Je viens de faire une consultation difficile. Même pour nous, les médecins, ce n’est pas toujours agréable. Te rendre visite me fait du bien. — C’est gentil, ce que tu me dis. — Et d’ailleurs... tu es terriblement sexy. Tu sais que tu me donnerais des envies ? Elle sourit ; un frémissement court le long de son dos. Elle s’assoit sur le plateau du bureau, croise les jambes, se cambre en posant les mains en arrière. — Doc, voyons, ce n’est ni l’endroit ni le moment. — Ah bon ? D’habitude, tu n’es pas si farouche. Il s’approche, pose la main sur une cuisse, caresse la peau avec légèreté. — Doc, c’est mon lieu de travail, on ne peut pas... — Allons, Stéph... Un quickie, ça ne te tente pas ? La main de l’homme tente ...