1. La sénatrice avait la cuisse légère


    Datte: 04/09/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    Fabienne K. sortit du Palais du Luxembourg pour rejoindre sa voiture de fonction et son chauffeur. Celui-ci avait changé. Ce n'était plus le quinquagénaire ventripotent qui l'accompagnait depuis le début de son mandat de sénatrice mais un mulâtre athlétique embauché par le Sénat pour lui servir également de garde du corps. Elle avait en effet reçu des menaces inquiétantes et le président de la Haute Assemblée lui avait imposé, contre son gré, ce gaillard musculeux rôdé à la protection rapprochée. Il était du genre taiseux et méfiant, ce qui n'avait pas aidé Fabienne à le trouver sympathique. Dans la voiture, elle sortit de son sac à main un petit miroir pour peaufiner son maquillage et vérifier son inaltérable chignon, quasiment sa marque de fabrique. Comme la plupart des femmes de cinquante ans, dont la beauté avait longtemps servi de viatique, elle s'observait avec un regard de plus en plus critique. Certes, elle avait toujours une certaine allure, avec un corps qui n'avait pas trop subi les outrages du temps. Elégante, racée, on lui trouvait encore de la classe. Ses jambes fines et musclées par l'exercice physique quotidien étaient enviées par des femmes plus jeunes; ses fesses toujours rebondies, ses seins que le léger affaissement rendait attendrissants et ses yeux bleu outremer lui conféraient un indiscutable sex appeal. Mais elle en faisait quoi, à part séduire quelques maires au moment des élections ? Presque rien. Sa vie sexuelle était devenue un vrai désert. ...
    ... Divorcée depuis cinq ans, non seulement elle n'avait pas retrouvé l'âme soeur mais le nombre de ses amants (occasionnels) aurait facilement tenu sur les doigts de sa main fine. La dernière fois qu'elle avait fait l'amour (ou plutôt baisé) remontait à six mois. C'était avec un jeune militant de son parti qui lui avait servi de factotum pendant sa campagne et qui l'avait raccompagnée chez elle un soir de grosse fatigue. Après l'avoir fait boire, elle l'avait mis dans son lit et chevauché chignon défait telle une walkyrie dominatrice jusqu'à un orgasme aussi violent qu'éphémère. Elle en gardait un souvenir ému car le jeune homme était vraiment "dur partout". Mais il était marié et avait soigneusement évité de la rencontrer en duo les jours suivants. De ce fait, sa libido s'était effondrée, d'autant que son mandat la mobilisait du matin au soir et qu'elle ne rencontrait le plus souvent que des hommes d'âge très mûr dont elle savait par avance qu'ils seraient bien incapables de la faire jouir. Ses collègues féminines du Sénat avaient toutes un mari ou un amant et ne manquaient jamais, lorsque le sujet était abordé, de l'inciter à mieux équilibrer sa vie, trop axée sur le travail : "il te faut du cul" lui avait même dit l'une d'elles, assez délurée bien que du même âge que Fabienne. ********* Un événement allait toutefois modifier le cours des choses. Au sortir d'une réunion houleuse, où elle fut prise à partie par certains membres du public, Fabienne se retrouva face à quelques excités ...
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