L'amour des voitures
Datte: 06/09/2018,
Catégories:
fh,
amour,
vengeance,
vidéox,
Oral
69,
pénétratio,
... bassesses et quel mépris pour toi. Il te considère comme une pute.— Pardon.— Tu n’as pas percuté. Tu es d’une naïveté charmante. D’après toi, à quoi pensait-il quand il t’a demandé de t’occuper de moi pour je ne désire pas quitter la maison ? Elle ouvre des yeux effarés : — Non, ce n’est pas possible !— Je pense que si. Elle se tait. On lit sur son visage les multiples pensées qui la traversent. De nouveau, les larmes lui viennent. Cette fois-ci, elles coulent doucement, en silence. Il vient s’asseoir à côté d’elle et lui tend la boîte de mouchoirs. — C’est bien un imbécile ! Te compromettre, risquer de te perdre, tout ça pour une voiture. Plutôt que de perdre quelqu’un comme toi, je préférerais sacrifier ma collection. Elle avale d’un trait le reste de cognac, malgré cela, elle met plusieurs minutes à retrouver son calme, après avoir quasi vidé la boîte des mouchoirs : — Le salaud. Penser que j’allais… comme ça… pour une voiture. Et dire que l’on parlait mariage. On attendait d’être un peu plus en fonds pour le faire.— Tu devrais aller te rafraîchir.— Vous avez raison, un peu d’eau sur le visage me fera le plus grand bien. Nathalie se dirige dans la salle de bain et se bassine le visage. Elle repense à cette soirée exécrable. Comment Didier a-t-il pu agir ainsi ? Voler son grand-oncle, la mettre dans une situation impossible, penser qu’elle… Rien qu’à cette idée, elle en frémit. Dire qu’elle avait commencé à entrer dans son jeu en ne disant rien à Bernard. Il lui revient à ...
... l’esprit les paroles de celui-ci. Elle met quelques secondes à vraiment réaliser ce qu’il a dit. Elle en est presque bouche bée, se demandant si elle a bien compris. Elle revient dans la salle à manger. Il est toujours assis sur le canapé. — Ainsi vous sacrifieriez vos chères pièces pour moi. Il a brusquement l’air gêné : — Excuse-moi. Ça m’a échap… Euh ! Je veux dire je me suis mal exprimé. Je voulais dire que quand on aime quelqu’un, cette personne devrait être ce que l’on a de plus cher au monde.— Ce que je me demande, c’est pourquoi il était si sûr que ce serait facile de vous retenir. Bernard a l’air de plus en plus mal à l’aise. Elle regarde, étonnée. Après quelques secondes de silence, il se décide : — Il s’est rendu compte que… que tu as beaucoup de points communs avec ma femme, peu physiquement, mais tu as le même goût de la discussion, la même curiosité, le même optimisme, la même joie de vivre communicative.— Il ne m’en a jamais rien dit, et il comptait là-dessus pour… C’est ignoble. Un nouveau silence s’installe, qui finit par devenir pesant. Pour le rompre, Nathalie demande : — Ainsi je vous rappelle votre femme. Pourquoi ne me l’avez-vous pas dit non plus ?— J’aurais trouvé ça déplacé. En plus cela aurait risqué de te gêner, que tu ne sois plus naturelle.— Vous l’aimiez beaucoup ?— Oui. J’ai eu beaucoup de mal quand elle est morte, surtout qu’elle a agonisé trois semaines après qu’un chauffard ivre l’ait fauchée sur le trottoir. Heureusement qu’il y avait les ...