La très chère était nue
Datte: 09/09/2018,
Catégories:
fhh,
jeunes,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
poésie,
... qui haïssaient notre mode de vie et nos idées de révolte. Elle plaça les bougies dans les coins de la chambre, les alluma, éteignit l’ampoule électrique et mit une cassette des Pink Floyd dans notre vieil appareil. Puis elle se mit nue sans aucune manière, mais avec une émotion qu’elle nous communiqua. Elle posa calmement la culotte au-dessus du reste de ses habits sur une chaise et se tint droite sans essayer de cacher quoi que ce soit. Nous nous sommes approchés pour la couvrir de bijoux. Michel, son amant en titre, l’habilla d’une ceinture dorée qui faisait davantage ressortir la toison rousse et qui ne cachait rien des lèvres presque luisantes. Je m’occupais des colliers qui venaient caresser les seins, et c’est Véro elle-même qui compléta avec les boucles d’oreilles et les parures pour les cheveux. Et elle déambula ainsi vêtue. Elle marchait dans la chambre en affolant les bijoux et les bougies. Véronique devenait tour à tour reine de Saba en se grandissant sur ses pointes de pieds et en nous offrant la vision d’un sexe paré comme pour les mille et une nuits, puis elle était Salomé, avec cette indécence cruelle qui ose tout. Ses fesses, à la lumière des faibles flammes, semblaient plus ouvertes que jamais et l’œil noir, aux contours inexprimables, ne nous avait jamais autant fascinés. Pourtant, nous restions calmes, à peine excités, tant la beauté nous subjuguait et nous laissait sans impérieux désirs. Puis elle vint sur le lit, comme il est dit dans le poème. Michel ...
... l’embrassa avec une telle fougue que les bijoux redoublèrent de sonorités bizarres (le beau est toujours bizarre). Je devais rester spectateur, mais c’était frustrant pour moi qui étais jusqu’ici acteur. Je caressais les pieds qu’elle avait décorés de bracelets exotiques. Michel ôta sa chemise et son pantalon, sans se préoccuper de ma présence. Elle fit alors un geste qui enleva toute ambiguïté à la situation. Elle prit une position qui lui permit de caresser de ses deux pieds nos entrejambes, réveillant nos sexes déjà bien alertés d’une caresse jumelle et musicale. Elle avait clairement donné les règles du jeu. Dans cette adaptation théâtrale du poème, il n’y avait pas de figurant, que des premiers rôles. Nous nous sommes retrouvés ensuite nus tous les trois, et notre « ange du mal » nous faisait un bien fou. Elle trouvait toujours le moyen de mettre en valeur ses bijoux, même quand elle prenait délicatement mon sexe pour le mettre dans sa bouche. En fait, elle imprimait des mouvements, non pour notre jouissance, mais pour faire des sons toujours plus étranges. De même, quand vint le moment des pénétrations, elle ne s’occupait que trouver des positions qui donnaient de l’ampleur à la sonorité fascinante de ses bijoux en toc. Michel prit alors le long collier de perles fausses, le détacha du cou somptueux et l’introduisit dans le vagin tout doucement, et Véronique devint comme un serpent qui danse. Les bijoux prenaient la place de nos doigts et de nos sexes. Elle se caressa ...