Mister Hyde - 15 et 16
Datte: 09/09/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... cuisse, parfois il collait contre son nombril… il y avait de quoi devenir folle, la torture était délicieuse. Lentement, il la dirigea vers la baignoire. Elle s’allongea dans la vasque vide pendant qu’armé d’un gant et de savon liquide, il enduisait sa peau. Le tissu était rêche et agaçait sa chair faisant saillir des centaines de petits bulbes à la naissance du duvet. Ses seins se dressèrent à ce contact, ils devinrent durs et leurs pointes érigées appelaient à des caresses plus suaves. Imperturbable, Frédéric poursuivit son office donnant au gant un mouvement circulaire rapetissant et s’appesantissant à chaque passage. Il était devenu râpeux et, sans l’adjonction du savon, aurait laissé une marque rose sur la peau. Incrédule, Frédérique cria de bonheur lorsqu’il atteignît le mamelon. Leurs regards se croisèrent, il n’en avait pas fini avec elle. Bientôt, se serait au tour de son clitoris, de ses fesses, de son anus et de son sexe et, chaque fois, il lui offrirait une jouissance nouvelle. *** Elle était épuisée et elle mourait de faim. Elle avait succombé à tant d’orgasme qu’elle en avait perdu le compte ; jamais baignade n’avait été si agréable. Elle laissa aller son visage contre le bras de son amant. Celui-ci ne la repoussa pas. Étonnée par tant de douceur, elle s’interrogea à haute voix : – Dr Jeckill serait-il de retour… – Il n’est jamais parti répondit Frédéric, la faisant sursauter. – Oh… Je ne me suis pas rendu compte… Pardon ! L’homme la regarda en souriant. – ...
... Aucune importance, aujourd’hui, pas de règle. Je ne suis pas assez en forme pour avoir envie de te punir. Aujourd’hui, laissons la femelle de côté, je crois que la femme a des choses à me dire, en toute liberté. La main de Frédérique descendit vers le bas ventre de son amant. Il la stoppa sans brusquerie. – Ne t’inquiète pas, tu vas très vite redevenir ma chienne. Pour l’instant, profite de ta liberté. *** Julie habitait une maison de famille à trois cents mètres de la plage, qu’elle avait hérité de sa mère. Une maison bien trop vaste pour elle seule mais où elle avait choisi de s’y installer à la fin de ses études, d’autant que celle-ci correspondit avec son divorce. Elle s’était mariée à dix-neuf ans avec un de ses profs de lycée qui s’empressa de la tromper dès qu’elle atteignit les vingt-deux. Elle avait ensuite demandé à son père de lui trouver un boulot pas trop fatiguant et bien payé, ce qu’il fit dans les deux jours. Ses loisirs, elle les occupait essentiellement en draguant ou en visitant les clubs libertins de la région. Elle les fréquentait même assidument le week-end. Pour cette fois c’était à l’eau. Elle se retrouvait seule, sans même un plan B. Dire que cela la contrariait tenait de l’euphémisme. *** Trente ans de mariage, trente-deux ans d’Amour dont la majuscule n’était pas galvaudée. Lucile adorait ses parents, elle adorait aussi leur histoire. Ils s’étaient connus au lycée, celui-là même ou Frédéric et elle avait fait leurs études. Ils s’étaient mariés juste ...