Games Of Chaos (24) - Histoires de Sexe

Games Of Chaos (24)

CHAPITRE XXIV TUEUR DE JOUEURS L’aube devrait se lever d’ici une heure seulement. Cette Warda doit sans doute dormir avec son groupe dans je ne sais quelle hôtel. La première chose à faire est sans doute de l’empêcher de mener à bien sa mission. Si elle réussit à se taper la princesse, elle repartira dans je ne sais quelle autre zone à la recherche d’un autre haut fait, et j’aurai un mal de chien à la retrouver. Je me dirige donc vers le palais. En tant qu’assassin, j’ai une affinité avec tous les personnages de marque, alors autant prévenir directement le sultan. D’ailleurs les gardes ne réfléchissent même pas en me voyant avancer vers l’entrée principale. Ni ceux que je croise patrouillant dans les couloirs d’ailleurs. Par contre ça fait un bail que je ne suis plus venu, et impossible de me souvenir où est la chambre du sultan dans ce labyrinthe... Je demande à un garde de passage : - Eh, où est le sultan en ce moment ? - Son altesse est parti en campagne contre les pirates de l’ouest. Elle sera de retour à la fin du mois. Et merde ! Avec l’armée hors de la ville, le palais est encore plus facile d’accès ! Mais je tente de me rassurer. Pas la peine de s’affoler non plus, Warda n’est ici que depuis deux jours maximum. Même avec moins de soldats que d’habitude et en connaissant toutes les mécaniques du jeu, il faut bien plus de temps que ça pour échafauder un plan pour capturer la princesse. Mais autant la prévenir directement puisque je suis ici, on n’est jamais trop ...

... prudent. La chambre de la princesse, elle, je me souviens très bien de sa localisation. Plutôt facile à retenir : c’est la pièce centrale. Je m’y dirige, puis me fige devant le couloir qui y accède : les cadavres de ses deux gardes personnels gisent sur le sol. Elle ? Déjà ? Non, impossible... Pas si vite... Et comment aurait-elle pu les découper de la sorte après tout ? Elle n’est qu’une prostituée ! Je colle mon oreille contre la porte. Des voix. Dont la sienne. Elle est donc toujours à l’intérieur. Au moins je l’ai trouvée plus rapidement que ce que j’espérais. Je me cale juste à l’angle de l’un des bouts du long couloir dans lequel est cette chambre, mes lames entre mes mains, et attends. Cette porte est la seule issue de la pièce, elle va forcément en sortir. J’attends. Longuement. Peut-être n’est-ce pas elle qui sortira la première... Après tout, si elle a pu se débrouiller aussi vite et surtout s’occuper des deux gardes, c’est probablement qu’elle s’est trouvé un groupe. Tant pis, je l’exterminerai. La mort de quelques joueurs n’est rien comparée à ce qui arriverait si elle parvenait à atteindre les douze hauts faits. Les voix deviennent plus fortes. Puis la porte s’ouvre brutalement. Dos à l’angle du couloir, j’entends des bruits de pas précipités dans ma direction. Sans réfléchir, je saute sur ce fuyard alors qu’il tente de prendre le virage, et lui transperce la poitrine d’un coup vif. Ma victime s’effondre sur le ventre, tuée sur le coup. C’est bien elle. Pas de doute ...