50 P’tit branleur sexy (torse nu, casquette à l'envers)
Datte: 11/09/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Version intégrale et alternative - Partie 2 Une demi-heure et une douche plus tard, me voilà à nouveau dans les rues de New York, mon entrejambe me rappelant à chaque pas le bonheur de m’être fait sauter par toi, bel inconnu prénommé Justin… J’approche du Madison… j’approche de mon rendez-vous avec Elle et 20.000 autres rebel hearts… Lorsque l’intro vidéo démarre sur des percussions aux basses rutilantes, lorsque les danseurs déboulent sur scène avec des costumes qui semblent sortis tout droit de l’armée des soldats de terre cuite de l’empereur Qin… voilà, la salle est en délire… Mais lorsqu’elle apparaît, enfermée dans une cage à 20 mètres du sol, la salle s’embrase… Les nouvelles chansons se mélangent aux anciens tubes incontournables… la puissante « Iconic » en ouverture… « La vie en rose » s’invite dans la playlist… et l’incontournable « Holiday » clôt la grande messe… 57 piges… mais il faut admette que maMie a encore de la ressource sous le capot… Mais sa plus grande force, c’est sa présence… cette présence qui traverse les décennies, et ma vie, et qui en constitue l’un de rares éléments de stabilité, comme un repère, au milieu des tempêtes, et même de la plus grandes de toutes, celle qui a failli me pousser à faire une grosse connerie il y a désormais presque 10 ans… Je sors du Madison, les yeux pleins d’étoiles... il n'est que minuit... la nuit newyorkaise semble si jeune et si pleine de promesses... tout grouille autour de moi… les gens, les lumières de la ville, les ...
... enseignes clignotantes et les écrans géants illuminant Times Square comme en plein jour… Je regarde la foule défiler et, une fois de plus, je suis comme étourdi par toutes ces occasions, toutes ces rencontres possibles, toutes ces vies qui se croisent, qui s'effleurent sans que les destins se rencontrent... c’est la foire des occasions… des occasions manquées… je me dis que, peut-être, dans toute cette foule, deux êtres faits l’un pour l’autre passent à côté l’un de l’autre sans se voir… comme dans un Mahjong avec beaucoup trop de tuiles… Je ressens comme un état d’ivresse, comme un tournis face aux vibrations d’innombrables esprits qui s’entrechoquent, se combinent, s’amplifient… j’ai l’impression de percevoir toute cette énergie qui semble se propager à travers le sol, courir dans les rues, sur le bitume et irradier en moi… comme si j’étais connecté avec tout ce qui est vivant… Je suis à New York et j’ai l’impression que je ne me suis jamais senti aussi vivant… dans cette ville immense et étrangère, tout semble tellement possible… même apprendre à vivre avec un passé douloureux… Oui, la nuit est jeune… il y a plein d'endroits où je voudrais aller… des bars, gays ou pas… une partie de moi a envie de savourer ce qu’est capable d’offrir la Grande Pomme... Je marche pendant une heure, sans arriver à me décider à franchir l’une ou l’autre entrée en dessous d’enseignes toutes plus clignotantes les unes que les autres… Le fait est qu’une force irrépressible, irrésistible, violente ...