Sa'Styria
Datte: 12/09/2018,
Catégories:
grp,
inconnu,
fête,
fsoumise,
fdomine,
hdomine,
humilié(e),
vengeance,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
jeu,
sf,
... trop heureux de s’en tirer à si bon compte. Un peu abasourdis, aussi, de découvrir un monde qui échappait totalement aux puissances qu’ils avaient servies jusque-là. Et puis, ils ne réalisaient pas encore les changements qu’allait impliquer leur nouveau mode de vie… Comme le remarqua Pacha : — La vie est un peu plus difficile, ici, on ne peut compter que sur nous-mêmes. Certains s’y feront très bien, et d’autres craqueront, mais bon… on n’y peut pas vraiment grand chose ! Au moins, ils ont tous une deuxième chance. Ils avaient gardé la Mangouste pour la bonne bouche, lui laissant un peu de temps pour réfléchir au choix qui se présentait à elle. Et le sort avait désigné Braise pour l’accompagner chez son nouveau geôlier. Celui-ci, prudent, organisait toujours une petite cérémonie au cours de laquelle il faisait signer un contrat à son nouvel « hôte », afin que tout soit clair pour tout le monde… *** Pacha habite une belle propriété à quelques kilomètres de la capitale, non loin d’une des gares du réseau ferré souterrain qui irrigue toute la colonie. Le bâtiment, et les activités qui sont censées s’y dérouler, font l’objet de bien des rumeurs, mais peu de gens savent vraiment ce qui s’y passe. Il a pour particularité d’être en grande partie occupé par une scène holo de bonne taille, des installations complémentaires permettant de décorer également les coulisses. C’est donc sur un couloir d’inspiration gothique plongé dans la pénombre, dix fois plus haut que large, que s’ouvre ...
... la porte d’entrée. Un homme, armé d’un candélabre à la lumière vacillante, leur fait silencieusement signe de le suivre. Le visage entièrement dans l’ombre d’un vaste capuchon, il semble habillé d’un condensé de tout ce qu’a pu produire de plus sinistre la mode monastique au cours des âges. Quoique Braise ne puisse s’empêcher de penser qu’à sa connaissance, aucune robe de bure n’a jamais été fendue aussi haut sur les hanches, ni présenté une découpe en forme de croix sur le ventre et la poitrine. Et que ce qui est censé pendouiller au bout de la ceinture de corde, ce n’est pas un martinet au manche qui plus est fort suggestif… Mais elle doit bien s’avouer que l’ensemble, à défaut de rigueur historique, a des qualités oniriques certaines. Après un long cheminement plein de silences et d’échos, enfilant des couloirs plus sombres et tortueux les uns que les autres, ils aboutissent enfin à une porte en bronze massif, sur laquelle leur guide laisse retomber une seule fois le lourd marteau. Alors que les derniers échos finissent de s’évaporer dans l’air immobile, elle s’ouvre sans un bruit sur deux autres encapuchonnés, un homme et une femme, manifestement. Braise a juste le temps de remarquer qu’Ardent semble sensible à l’effet de la découpe en croix sur une poitrine féminine, avant que le premier moine ne daigne enfin sortir de son mutisme : — Frère Anselme et sœur Mathilde vont préparer votre prisonnière, Dame Astrenoir, si vous n’y voyez pas d’inconvénients ?— Nullement, faites, ...