La mission pour le Seigneur
Datte: 15/09/2018,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fhh,
inconnu,
religion,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
humour,
policier,
... démoniaque !— Envoyez-y un exorciste.— Il me faudrait des preuves pour cela, et c’est là que vous intervenez. Aidez-moi à constituer un dossier complet sur cette affaire. Allez là-bas, observez ce qu’il s’y passe, mais surtout, n’essayez pas d’intervenir. Ces choses vous dépassent probablement, vous ne feriez pas le poids. J’hésitais entre hurler de rire, rentrer chez moi retrouver Karen et le « fichier client », ou faire les deux en même temps. En y réfléchissant à deux fois, ce pasteur avait un peu un style à la Max Von Sydow, ça en devenait presque parodique. Il dut s’apercevoir de mon impatience car il ajouta immédiatement : — Ne prenez pas cette affaire à la légère, Monsieur Booth. Vous serez au service de Dieu !— Et il me payera combien ?— Lui, rien, juste son éternelle reconnaissance. Moi par contre… Là, ça changeait tout. Le client est roi, et l’argent est Dieu : jamais ma petite formule fétiche n’avait été si bien adaptée. J’attendais la suite. — Dites-moi combien vous voulez et je vous garantis que je trouverai la somme nécessaire à vos honoraires. ooOOOoo On ne se lance pas dans une mission pour le Tout Puissant sans être préalablement parfaitement préparé. C’est pourquoi, avant de m’occuper du mystérieux cimetière d’Adam Street, je suis tout de même repassé par le bureau pour régler le problème « fichier client ». En fait, je n’ai pas touché vraiment au fichier client, mes mains étant toutes occupées à parcourir le corps de la délicieuse Karen, étalée au milieu ...
... des feuilles volantes et succombant sous mes assauts divins. Maintenant que j’étais dans ma vieille Ford, garée devant le cimetière maudit, je me disais que j’avais bien fait de prendre des forces avant de partir. Des buissons aussi fournis que la barbe de Perry Mason, des arbres plus morts que les pensionnaires de l’endroit, une nuit sans lune en train de se lever, blafarde, sur ce décor de film d’horreur de deuxième zone… Je pensais à Karen qui terminait le « fichier client » et je me disais que j’aurais mieux fait de rester avec elle pour entamer un deuxième round tout aussi intense que le premier. Parce que là, excusez-moi l’expression, mais je me faisais chier grave ! Sans compter qu’en plus, avec ce que m’avait dit le cureton cet après-midi, je commençais presque à avoir les boules. Prenant mon courage à deux mains (à défaut de mon assistante), je sortis de la voiture, une puissante lampe torche à la main, et me dirigeai vers le cimetière. D’un geste machinal, je tâtai mon fidèle colt sous ma veste. Nerveux le Don ? Non, qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Il n’y avait pourtant pas de quoi être émotif. Un cimetière, même un brin à l’abandon, ça reste un cimetière, c’est-à-dire un carré de pelouse sous lequel reposent des macchabées prêts à surgir pour se jeter sur moi comme dansResident Evil ! Arrête, Don ! Il n’y a pas de raison de flipper ! Je fis le tour du cimetière, plus pour vaincre cette idiote peur que pour prendre mes marques. Rien de spécial ; des tombes, de ...