Première rencontre... inoubliable
Datte: 15/09/2018,
Catégories:
fh,
hotel,
amour,
volupté,
Oral
pénétratio,
ecriv_f,
... dans un autre monde. Luxe, calme et volupté… Baudelaire lui aussi devait aimer les massages. Je sens ses mains se promener le long de mon dos. C’est divin. Je me détends, puis une autre sensation vient me chatouiller : l’attente. Mon corps devient avide de ses mains, je supporte à peine qu’il les décolle de mon dos. Je commence à souhaiter qu’il s’aventure plus loin, qu’il ose faire sauter la barrière de mon pull, et en même temps je le redoute. Misère, il arrête. À sa décharge je dois avouer que ce massage aura été délicieusement long. Il me demande la réciproque, je me sens redevable donc je m’exécute, même si je suis piètre masseuse. Mais en m’attaquant à la tâche, j’y trouve mon avantage : je peux découvrir « tactilement » son corps… et c’est ma foi fort agréable de m’asseoir sur lui et de sentir les muscles de son dos sous mes doigts. J’ai envie de goûter à sa peau, douce et chaude. Mais ma timidité naturelle sonne le rappel : on arrête là. Il est tard, c’est l’heure de dormir. Je vais me mettre dans mon pyjama de satin tout ce qu’il y a de plus décent. Je me trouve ridicule de lui avoir proposé la moquette tout à l’heure. « On dirait que tu es un vrai gentleman… donc je peux te proposer une place dans mon lit sans crainte ? » Il accepte. Et nous voilà côte à côte, sagement allongés sous les draps, il me fait un sage bisou sur le front pour dire bonne nuit, et extinction des feux. Après un si bon massage, je devrais être toute détendue mais ça n’est pas le cas. ...
... Milles pensées se bousculent sous mon crâne. Je ne sais plus quoi penser. Je me dis que je ne lui plais peut-être finalement pas, que je me suis trompée sur ses intentions, que j’ai encore trop laissé la bride sur le cou à mes rêves. Il est tout près de moi, je me sens agitée, fiévreuse. Autant je me refuse à faire le premier pas, autant je ne peux pas m’endormir comme ça. Il faut que je sache. Que je sache si sa retenue est due à un respect sans faille de ma personne ou simplement à une absence totale d’attirance. Il est près de moi, mais il me parait à des kilomètres. Je ne peux même pas deviner s’il a trouvé le sommeil. Mais j’hésite… et j’hésite encore. « Tu dors ? » A peine un murmure. Mais pourtant il me répond. Un simple non, clair et bien réveillé. Je ne m’y attendais pas, j’improvise la suite. « J’arrive pas à dormir… je crois que j’ai besoin d’un autre bisou sur le front. » J’ai l’impression de jouer mon dernier atout. Froissement de draps, léger rire. « Tu es trop mimi, viens par là ». Contre toute attente, il me prend dans ses bras et me serre contre lui. Choc, j’ose à peine respirer. Je suis enfin là où je souhaitais être depuis le début de notre rencontre. Je m’enfouis avec bonheur dans sa poitrine. Et là, un vertige me prend par surprise. C’est violent et doux à la fois, et ça me laisse sans souffle. Une bouffée de désir comme je n’ai jamais connu. Je veux cet homme. Plus rien d’autre ne compte. Cette violence qui est apparue en moi contraste étrangement avec sa ...