1. Xanths (7)


    Datte: 15/09/2018, Catégories: Hétéro

    En tant qu’auteur, je dois vous prévenir que certains passages peuvent être un peu plus violents que d’habitude. Pour ceux qui suivent Xanths depuis le début, vous êtes au courant que les personnages évoluent dans un monde difficile et remplis de dangers en tout genre, mais pour les autres, vous voilà prévenu. Ces passages n’étant pas absolument nécessaires à la compréhension du récit, je vous indiquerez où ils se trouvent et comment les passer. *** *** Heichkâ rejoint Zvolk dans la grande pièce centrale. Lui non plus n’arrive pas à dormir : c’est qu’après tout ce temps passé aux côtés de Romane et de Septima, ses pensées ont tendances à se bousculer dans sa tête. Mais il faut se rendre à l’évidence : quoi qu’elles fassent, leur destin est scellé. Alors il pioche dans les réserves d’eau, et essaie de manger un morceau. — Tu leur as rien dit en fait, tout à l’heure. Heichkâ a un moment d’hésitation. — Voies-tu, mon chez Zvolk, je ne tiens pas spécialement à être décapité par Nathanaël. Ce qu’on fait est déjà beaucoup, et en plus tu me mets des bâtons dans les roues. Tu me gênes, et de toute façon je n’ai aucune raison de les aider : ces furies veulent détruire Xanths, mais tout au mieux elles finiront à Xanthos. Comme des milliers d’autres avant elles, et des milliers d’autres après. Zvolk grogne : il commence à douter de lui. — J’ai jamais vu une intervention de la super-garde ? Elles t’ont cru ces idiotes. Evidemment, t’es le plus intelligent ici. Je m’en fous, quand ...
    ... elles reviendront je vais leur dire. — Et leur dire quoi ? — A propos des autres. Tu sais très bien. Heichkâ se met à rire. — Et puis quoi encore ? Ah non ! Ça non alors ! Serais-tu devenu encore plus stupide ? Que crois-tu qu’il se passera lorsqu’elles sauront à propos de ça ? Regarde toi, tu trembles de peur rien qu’en l’évoquant. Moi je n’ai pas peur, les super-gardes sont là pour cette raison. Quand elles apprendront l’existence de ton village de fou dangereux, elles voudront s’y rendre. Et toi ? Le bon Zvolk ! Eh bien, tu vas vouloir les accompagner, parce que tu es comme ça. Là ils te tueront sans la moindre hésitation, et à vue, tu peux me croire. Les humains sont comme ça, ce sont des monstres, les mêmes qui t’ont rejeté. Mais pire encore, car eux n’hésiteront pas à te tuer. Zvolk commence à pleurer. — Pas si je leur explique. Si je les accompagne pas, au début, ils pourront leur expliquer. Heichkâ j’en ai marre. J’en ai marre d’être rejeté par tout le monde. Mon père. Mon peuple. Mes amies. C’est pour ça que je leur ai pas dit : je suis bien ici. Evidemment c’est pas la vie dont elles rêvent, mais moi je suis bien, pourquoi je pourrais pas penser à moi ? Heichkâ se met à rire, encore. Zvolk éclate en sanglots. — Ce n’est pas possible, mon cher Zvolk. Tout simplement parce que tu es mal né. Bossu. Petit. Bleu alors que ceux de ta race sont violet ou gris. Et par pitié, range-moi ton sexe en foutant un pagne, c’est chiant de te voir te balader à poil tout le temps. Les ...
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