1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°944)


    Datte: 16/09/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... sur le chemin qui menait à la route du château . Ils n'y restèrent pas longtemps . Ils bifurquèrent si rapidement que, dans le virage, Mélanie roula de la banquette et tomba sur moi . Je me retrouvais coincée sous elle . La voiture filait aussi vite qu'il lui était permis . La puissance du véhicule le faisait filer à toute vitesse à travers les bois, sur des chemins tout juste carrossables . Nous étions ballotées de tous les côtés . Je parvins cependant à me redresser et même à m'asseoir . Je ne voyais que des troncs d'arbres aux formes tordues rendues grotesques par le dépouillement hivernal . Ils défilaient vite dans le faisceau des puissants phares . Je ne voyais que les nuques des deux hommes, silencieux, assis sur les sièges avants . Je n'en reconnu aucun . Leurs silhouettes ne m'étaient pas familières . Quel était donc ce nouveau jeu ? Une nouvelle lubie du Marquis ? Nous faisait-il enlever pour accroitre notre angoisse, pour nous faire plier plus vite ? Qui étaient donc ces deux hommes ? Où nous conduisaient ils ? Les questions tournaient et tournaient dans ma tête, se bousculaient sans me permettre de trouver la moindre réponse valable . J'avais la tête à l'envers, mes idées sans aucuns sens . Mon cerveau reprenait peu à peu son efficacité . Je ne savais pas où nous étions, ni où nous allions à cette vitesse . Nous risquions l'accident à rouler si vite, en pleine nuit, sur ce chemin . Mais apparemment, les deux inconnus connaissaient le trajet car à aucun moment ...
    ... ils ne ralentir l'allure . Je me rassurais en me disant que, eux au moins, savaient où nous allions . Nous roulâmes ainsi pendant un assez long temps . Je voyais déjà poindre le jour . Depuis combien de temps roulait-on ? Je n'en n'avais aucune idée . J'étais désorientée, ne saisissant pas la finalité de ce rocambolesque enlèvement nocturne. j'étais plongée dans mes idées noires, quand, relevant la tête, devant nous, surgit un mur immense . Une porte monumentale ouvrait sur un bois . Je ne voyais rien d'autre que ce mur haut et cette porte au milieu des bois qui encerclaient de part et d'autre un autre bois . Je ne comprenais pas l'utilité d'une telle barrière au beau milieu de nulle part . L'aurore arrivait . Le chemin continuait, sinueux et caillouteux . Je ne la vis qu'au dernier moment, surgissant au détour d'un ultime virage . Une autre grille en fer forgé qui s’ouvrait lentement à l'approche du 4X4 . Le véhicule la doubla sans ralentir, passa in-extrémis entre ses deux battants à peine ouverts et s'engagea sur une large allée gravillonnée . Je me retournais pour regarder derrière nous, cherchant des yeux un quelconque sauveur. C'est à ce moment là que le vis ! Un cavalier, couché sur l'encolure de sa monture, arrivait à brides abattues. Mais déjà les grilles se refermaient devant lui . Il fit se cabrer le cheval, qui piaffait, ses naseaux exhalaient des nuages de vapeurs à chacune de ses respirations . Je cru reconnaître la silhouette du Marquis dans ce cavalier . Mais ...
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