1. Impromptue


    Datte: 20/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Moi, ce que j'aime, c'est surprendre. Je suis une fille qui n'aime rien tant que voir l'étonnement dans les yeux des gens que je prends en main. Tiens, ce matin encore, dans l'ascenseur, le vieux monsieur dont j'ai empaumé le paquet à travers le pantalon alpaga noir tailleur sur mesure en était sur le cul. La cabine Roux-Courbalusier s'est immobilisée au cinquième en ding convivial et il n'en n'était pas remis. Il m'a matée sortant par la porte coulissante hanches larges jupe courte tant et tant que je sentais sur mes fesses la brûlure de son regard concupiscent. Et moi j'aime ça. Moi je me régale d'allumer les gens. Les mecs, les filles, les vieux, les jeunes. Tous. En plus c'est facile, ça marche à tous les coups. Je vous dis pas. Moi dans ma tête, je pense, je vais faire un impromptu. Et je le fais. Hier, je monte dans le métro. Un grand black se trémousse pendu à la poignée les écouteurs dans ses oreilles. Je me colle à lui accrochée au poteau d'acier chromé, pubis en avant, écrasée de multitude en rame bondée. Lui aussitôt bande et je sens son émoi contre moi. Le mec, genre Mc Solar, me décoche un sourire africain de 32 dents blanches sur le devant et je vois bien que j'ai gagné. Mes intérieurs s'animent, s'inondent, et partent en cavalcade. Lui croit qu'il a une touche, qu'il lui suffit maintenant de ferrer et qu'il va ramener sa proie à la maison pour la baiser. Mais non, moi, j'ai eu mon comptant, mon content, le mec j'en ai plus rien à branler, je descend à ma ...
    ... station, apaisée, indifférente. Sauf que j'ai encore mon désir en moi de recommencer. C'est ça qu'est bien, je ne suis jamais rassasiée. Quand tu baises, tu prends ton pied, c'est fini pour un moment t'es off. Là non, tu t'éclates comme une grande, convulsions compulsives, mais aprés, t'en veux encore ! C'est super. C'est la vraie vie, ce truc-là. Alors moi, j'en profite un max, vrai. À mon boulot, y a une fille que ça démange les histoires de filles avec les filles. En quelque sorte, elle est gouine... Moi ça m'amuse. Elle me bade, elle a des retenues, elle effleure. On s'y croirait presque. Je joue connivence, elle s'y croit... Elle me prend par la taille, elle me prend par le cou. Je roucoule. Je mouille et c'est bon. Tout à trac mes villosités s'emballent et déferlent de bonheur. Puis ça passe et je me casse, indifférente. Au resto à midi on rigolait entre copines. Le mec avec nous était le fiancé de la blonde à gros nibars, vous savez la fille de chez Dupuis, les éditions Spirou. C'était le seul mec à la table, faisait le cake ce con. J'ai remonté son mollet, sa jambe, sa cuisse de mon pied déchaussé. Sous la table. Arrivé à ses couilles mon pied étonné n'a pu que constater la bandaison. J'ai parlé à la blonde, assise à ses côtés. En riant. J'ai dit, tu sais ton mec bande dur sous mes métatarses, enfin sous les phalanges de mes orteils. La blonde me regardait de ses yeux bovins, vacca à l'étable en fin de cycle ruminant, dépassée par le vocabulaire. Moi j'aime ces situations ...
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