1. Tu aimes le sexe? (3)


    Datte: 27/09/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... transperce. Enfin. Sans ménagement. Il plonge dans mes profondeurs interdites. En quelques coups de reins il y glisse toute sa longueur. Une onde de plaisir me dévaste. Je serre furieusement mes cuisses contres les flancs de Jeremy. Je suis en transe. Écartelée. Ils partagent mes cris. De toutes parts des jets chauds m’inondent. Ma jouissance est indescriptible. Tout en moi se relâche. Mes cuisses s’écartent, souillées de nos plaisirs. Ils me cajolent. Une main caresse mes cheveux, des mots lointains me parviennent. — "J’aurais aimé rester"... Je ne distingue pas la suite... ... un baiser... ... mon sommeil reprend le dessus. Des coups discrets mais insistants retentissent. J’ouvre difficilement les yeux, un rayon de soleil perce largement les rideaux. Je ne vois rien. Mon sang cogne dans mon crâne. J’ai encore le goût de nos cris sur mes lèvres. Je suis seule. Je crois. Où est mon paréo ? Sans bouger, je fais le tour de la chambre. Je l’aperçois. Plié sur la console. Plié ? Les coups continuent à pleuvoir tranquillement sur la porte. — "Un instant ! ". Je me lève prestement. La tête me tourne. Leurs plaisirs coulent le long de mes cuisses. J’attrape mon paréo. Ma clé tombe. Je le noue machinalement. La porte n’est même pas verrouillée. L’odeur du café chaud m’assaille. Une sénégalaise fraiche et souriante apparaît. — "Désolée Madame mais Monsieur a beaucoup insisté." Je m’agrippe à la porte, recule un peu et la laisse entrer. Elle pousse un chariot au milieu de la pièce. — ...
    ... "Je suis navrée, je n’ai rien pour vous remercier." — "Oh Monsieur s’en est déjà chargé Madame. Bonne journée." Ajoute-t-elle en quittant la chambre. Une multitude de bols et de couleurs encombrent joliment le plateau. Un brin de bougainvilliers fuchsia agrémente le tout. Ma fleur préférée. Je prends une gorgée de café brûlant, un croissant, puis ouvre complètement les épais rideaux. Les vendeurs ambulants sont déjà à l’œuvre quelques étages plus bas. Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est. Je dois voir Jean ce matin. Je finis ma tasse de café en cherchant mon bas de maillot de bain. Sous le lit. Dans le lit. Par terre. Rien ! J’en profite pour ramasser ma clé et remarque un petit bristol qui a dû tomber en même temps. Ne m’en veux pas. Jeremy Je ne peux m’empêcher de sourire. Lui en vouloir après tous les plaisirs qu’il m’a procurés? Quelle idée... Tant pis pour mon maillot, ça m’agace, j’en ai d’autres dans ma valise. Je quitte ces murs, témoins silencieux de ma débauche nocturne et rejoins discrètement ma chambre. La clé tourne dans la serrure, je remarque qu’une goutte de sperme a réussi à se frayer un chemin jusqu’à ma cheville et chatouille la cambrure de mon pied pour finir sur la moquette. Dès l’entrée je constate que la femme de chambre est passée. Chaque chose est à sa place. Je fais quelques pas. Sur le lit, un grand plateau. Un énorme bouquet de bougainvilliers y est posé, les mêmes que tout à l’heure. Et une boîte noire. Pas de carte. Je l’ouvre avec précaution, ...