Pour Tilya
Datte: 29/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
amour,
pénétratio,
sf,
aventure,
amourdram,
... informations à son sujet, tu dois me les donner ! _ Je ne sais rien, sur elle. J’ai juste rêvé d’elle… _ Écoute-moi, Lysak, tout ce que je sais, c’est qu’il vaut mieux oublier cette fille, ce n’est pas quelqu’un de bien. *** Il pleuvait, cet après-midi-là. Pas beaucoup, certes, mais il pleuvait. C’était suffisamment rare pour attirer mon attention. Depuis 2012 et les premiers bombardements nucléaires, le climat avait très nettement changé. Le pays autrefois tempéré était maintenant en zone presque aride. L’eau nécessaire à la vie était apportée jusqu’au plus profond du cœur-cité depuis très loin dans le nord par des hydroducs solidement armés et défendus tout le long de leur trajet. Et quand il arrivait que des nuages noirs passent au-dessus de nous, c’était presque toujours pour de violentes averses orageuses. L’eau s’écoulait alors à toute allure jusqu’au cœur-cité où elle était rapidement captée, traitée et prête à être réutilisée. Parfois vendue, même ; exportée. Il y avait un marché de l’eau. Mais aujourd’hui, il bruinait, simplement. Je ne me souvenais pas d’avoir vu cela depuis au moins deux ou trois ans. Une fois où il avait neigé, peut-être. Et cette bruine, ça m’avait donné envie de sortir ; ça me changerait sans doute les idées, de marcher simplement. J’oublierais Janor et ses préceptes insupportables. J’hésitais ; d’un côté, j’avais envie de retourner sur les traces de mon rêve du matin. Descendre à nouveau à Almarena. Ça finirait bien par n’être plus un rêve… Et ...
... puis d’un autre côté, je crois que j’en avais peur. Peur aussi de ce dont Janor m’avait parlé, peut-être. Je marchais au hasard, sous la bruine rafraîchissante, descendant doucement vers le cœur-cité. Almarena était encore bien loin, de toute façon. Je croisais quelques personnes qui, comme moi, déambulaient tête nue pour profiter de cette douce pluie en longeant d’un air rêveur les boutiques, presque toutes ouvertes, quand bien même on était dimanche. Je repensais encore à Tilya, à mon rêve de ce matin, plus réel que jamais, et à notre discussion avec Janor, lorsque mes yeux se posèrent par hasard sur une enseigne clignotanteDreamcatch. Sur un coup de tête, je me décidai à y aller. J’insérai mon badge dans le lecteur et entrai dans l’agence. Une charmante hôtesse m’accueillit avec un grand sourire commercial. _ Bonjour monsieur Malech ! En quoi puis-je vous aider ? _ Bonjour. Je… je voudrais… comment dites-vous… je voudrais retrouver un rêve… _ Bien sûr, monsieur ; venez, installez-vous, nous allons dresser une fiche client. Car c’est la première fois que vous venez consulter Dreamcatch, n’est-ce pas ? _ Oui. _ Eh bien, pour cette première visite, nous vous offrons la gravure XVD. _ Ah ? … Euh… ben… merci. _ Je lis les informations portées sur votre badge, vous m’arrêtez en cas d’erreur ? Elle se mit à égrener toute ma vie en quelques phrases, de ma naissance à mon dernier vaccin en date. Je ne l’arrêtai pas, malgré quelques faits imprécis. Elle compléta mon portrait en me ...