Pour Tilya
Datte: 29/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
amour,
pénétratio,
sf,
aventure,
amourdram,
... qu’est-ce que tu fais de beau en ce dimanche pluvieux ? _ Dis, je suis désolé de t’embêter mais j’ai besoin que tu me rendes un service. Est-ce que tu peux m’accompagner en ville ? _ Tout de suite ? _ Oui, s’il te plaît. _ Euh, ben, ça m’arrange qu’à moitié, mais… _ Je suis désolé, mais il m’arrive des trucs bizarres, je te raconterai. _ Ok, bon… retrouve-moi chez moi dans une demi-heure. _ Merci. J’expliquai en détail à mon collègue mes histoires de rêves à répétition, mes délires et mes hallucinations. Il commença par rigoler, mais mon inquiétude dut finalement l’émouvoir. _ Et alors ? Qu’est-ce que tu veux faire ? _ Je veux retourner à Almarena, dans ce bar où je suis sûr d’avoir mis les pieds avec Tilya. Mais je ne veux pas y aller seul, j’ai trop peur de me retrouver encore dans mon lit dans deux heures. Et ensuite, je repasserai chez Dreamcatch. Le funiculaire nous emmena en quelques minutes jusqu’aux hauteurs d’Almarena ; et nous descendîmes ensuite vers le cœur-cité, nous enfonçant peu à peu dans cette espèce de brume oppressante. Je reconnaissais trop bien les lieux pour les avoir simplement rêvés. J’en étais sûr. Nous parvînmes rapidement jusqu’au pied de l’immense Enora Building où Tilya m’avait conduit. Je reconnus celui des nombreux accès du rez-de-chaussée qui menait dans le pub où j’étais entré avec elle. Tout semblait fermé. Les volets étaient rabattus. _ Attends, il y avait un code… _ Ben dis donc, il était précis, ton rêve ! observa Nolos. Trois coups, puis ...
... deux ; je me souvenais de Tilya l’ayant fait sous mes yeux. Je tambourinai dans la porte, mais celle-ci s’ouvrit dès mon premier coup ; elle n’était pas fermée. Je la poussai complètement puis nous entrâmes. Une odeur de brûlé nous assaillit. Il faisait parfaitement sombre. _ Hé ! Y a quelqu’un ? Tilya ? Nolos appuya sur un interrupteur. Une lumière blafarde éclaira vaguement la pièce. Mon ami hurla d’horreur en même temps que moi : plusieurs corps noircis gisaient effondrés sur le plancher de la salle de bar. _ Je me tire ! beugla Nolos. Je veux pas être mêlé à tes histoires ! Il sortit. Je le suivis en tirant la porte après moi. Il était déjà en train de marcher à toute allure, remontant sans doute vers la station de funiculaire. _ Attends, Nolos ! _ Amène-toi ! cria-t-il sans se retourner. _ Mais… Je fus soudain saisi par les bras ; une main se plaqua sur ma bouche. Deux types portant foulards et chapeaux m’entraînaient sans un mot à l’écart de l’artère principale. Je me débattis, mais ils étaient plus forts que moi. Ils me portèrent quasiment jusqu’à un passage étroit complètement sombre, entre deux tours serrées, où l’on ne devinait la lumière du jour que sur un petit coin de ciel, tout en haut, à travers la brume. L’un d’entre eux me plaqua contre un mur ; l’autre sortit une arme blanche et s’approcha d’un air menaçant. _ Tu es Lysak Malech ? _ Qu… qu’est-ce que vous me voulez ? _ Fais ta prière ! Je vais te faire la peau ! _ Mais pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? _ ...