1. Pour Tilya


    Datte: 29/09/2018, Catégories: fh, inconnu, amour, pénétratio, sf, aventure, amourdram,

    ... t’accompagne. Et encore merde ! Je m’engouffrai vers le petit palier, il referma la porte derrière nous. Je le suivis pendant trois étages en engageant directement la conversation sur la pluie de l’avant-veille et les matchs des équipes de volata locales, pour être sûr qu’il ne me parle pas de trucs auxquels je saurais rien répondre. Arrivé au niveau moins deux, il utilisa de nouveau sa clé magique pour ouvrir la porte de sécurité sans déclencher l’alarme. _ Tiens, tu ne peux pas te tromper, tu suis ce petit couloir et tu tombes dans l’allée des serveurs. Je tournai vers lui des yeux ravis et incrédules ; je m’étais persuadé qu’il allait m’accompagner jusqu’au bout. Ouf… _ Merci ! lui fis-je gaiement. Tu vas manger ? _ Oui. _ Bon ap, alors ! _ Merci. À plus tard. Et il referma la porte derrière moi. Je soupirai de soulagement. Je me rendis compte aussi que je transpirais. Avant de m’engager plus avant dans le couloir, je m’épongeai le front et la nuque et regardai ma montre : 13 h 25. J’essayai encore de me remémorer encore une fois le plan du bâtiment. Je m’avançai dans le couloir d’une allure toujours aussi tranquille que possible. Il y avait une caméra pour tout le couloir. Je ne m’en occupai pas et comptai les portes sur ma droite. Je m’arrêtai devant la troisième ; il était écritSurveillance sur une petite pancarte fixée sur la porte. Je présentai au lecteur électrochimique le badge de Janor. Une lumière rouge s’alluma sur l’écran avec un message : accès non ...
    ... autorisé. Meeeerde ! Je me mis à paniquer soudain sérieusement. J’étais coincé devant le dernier obstacle. Je refis une tentative. Même réponse. Je sentis des gouttes de sueur couler le long de mes tempes. Troisième essai. Nouvel échec. Je ne devais pas rester là bêtement, j’allais me faire repérer tôt ou tard. Je continuai d’avancer dans le couloir en observant chaque porte :Réseau interne,Fichiers,Données d’état,Archives… Je m’arrêtai devant cette dernière ; j’entendais des voix à l’intérieur. Je ne devais pas hésiter, j’allais tenter un autre coup de bluff. Et si ça ne marchait pas, il me resterait l’acide… Je présentai mon badge d’emprunt devant le lecteur de la salle des Archives. Une lumière verte clignota et la porte s’ouvrit. J’entrai. C’était une grande pièce remplie d’étagères sur lesquelles étaient empilées d’un côté des centaines et des centaines de cartes et de disques numériques, et de l’autre côté d’autres centaines de dossiers papier. Au centre, sur une table il y avait deux ordinateurs. Deux femmes étaient là, l’une à pianoter sur une des machines, l’autre occupée visiblement à chercher une quelconque carte numérique. Elles me saluèrent vaguement mais ne parurent pas faire particulièrement attention à moi. _ Dis, tu sais si ça a été numérisé, les rapports financiers de 2016 ? _ Oh ben non, ma pauvre, comment veux-tu que je sache ça… _ Ben on sait jamais… Je les interrompis : _ Excusez-moi, je ne sais pas si vous pouvez m’aider : Lesner m’a envoyé pour faire un ...
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