Hadès
Datte: 04/10/2018,
Catégories:
fh,
préservati,
pénétratio,
hfisté,
attache,
humour,
policier,
aventure,
... mondiale. Le ministre sourit de ce qu’il croyait un trait d’esprit, mais devant la mine terrorisée des trois flics, il ravala sa réplique humoristique. — Bon. Alors, Messieurs, pas un mot de tout ceci à notre ami… basané. La presse ?— Les journalistes se sont émus de cette soudaine activité policière ; nous leur avons déclaré qu’une femme de nos services avait fait évader un petit truand. Une sordide histoire de cœur et de cul, expliqua son chef de cabinet.— Bien, Jean-Eudes. Maintenant, s’ils peuvent s’entretuer, ça nous débarrassera. Et surtout, lorsque cette histoire sera finie, qu’ils se seront neutralisés, nettoyez tout ce merdier ; effacez les preuves.— Bien, Monsieur, dirent les policiers.— À votre avis, qui va détruire l’autre ? interrogea le député.— Je parie sur le nombre ; sur le Mexicain, proposa le directeur de cabinet du Garde des Sceaux. Le préfet fit une moue dubitative. — Une bande de mercenaires qui n’affrontent le plus souvent que des femmes sans défense, contre une femelle qui protège son petit et une espèce de fauve, de machine à tuer : je crains que le combat ne soit déséquilibré. Le ministre, qui voulait avoir le dernier mot, ne reçut que de vagues haussements d’épaules à sa dernière question : — Mais que fout cette bonne femme avec ce type ? ~~oOo~~ Marika se réveilla en sursaut, hébétée. Elle se demandait où elle se trouvait avant de se remémorer les récents évènements. Sa fille, Martinez, l’enlèvement… Hadès. Merde, elle avait fait l’amour avec ...
... Hadès, et elle avait aimé. Comment avait-elle pu ? Comme de bien entendu, il n’était plus là. Il devait avoir pris la poudre d’escampette, comme n’importe quel mâle normalement constitué,« Tu tires ton coup et tu te casses, salopard ! » Elle s’enroula dans le drap et partit explorer les lieux. Elle n’alla pas bien loin. Elle trouva l’homme dans une sorte de grand séjour-cuisine, attablé devant un ordinateur, une tasse de café à la main, uniquement vêtu d’un boxer. — Bonjour, l’accueillit-il avec un sourire. Je vous ai laissé dormir ; vous sembliez en avoir besoin.— Il y a longtemps que vous êtes là ?— Une demi-heure. Je vous fais du café… thé… chocolat ?— Un thé, merci. Elle le regardait s’activer devant une bouilloire, ne sachant trop comment engager la conversation. Il ne payait pas de mine, mais était étonnamment musclé ; pas des biceps ou des pectoraux monstrueux, mais des muscles longs qui ondulaient sous la peau. Il possédait la musculature d’un fauve, genre léopard ou puma. Lors de leur première rencontre, elle l’avait trouvé banal ; aujourd’hui, il lui semblait calme et redoutable comme un grand félin, capable de frapper et de tuer à n’importe quel moment. — Pour tout à l’heure… se lança-t-elle.— Tu as eu un moment de faiblesse, bien compréhensible.— Mais ce qui s’est passé après !— C’était juste médical : il te fallait décompresser, évacuer le stress. C’est le meilleur moyen. Désolé de t’avoir peut-être forcé la main, et désolé que ça ne t’ait pas plu.— Ben si, justement, ...