1. Le Club - Partie 12


    Datte: 07/10/2018, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur,

    ... Elle cria encore et ne comprit pas que personne ne réagit à autant de vacarme. Elle réalisa alors que la porte qu'elle avait défoncée s'était refermée derrière elle et saisit que les murs devaient être insonorisés. Elle était bel et bien tombée dans un piège. - Bien sûr tu pourrais quand même décider de t'opposer à moi ou même choisir la voie que vous les militaires empruntez quand vous pensez que tout est perdu : le suicide. Dans ces deux cas, je révèle tout ce que je sais, trainant ainsi le nom des Cathy dans la boue. Je ne pense pas que ton honorable famille se remette jamais d'un tel scandale. Alors qu'en dis -- tu? Epuisée autant par ce qu'elle avait vécu les jours auparavant que par la douleur qui ravageait son corps, Bella avait parfaitement compris l'épée de Damoclès qui pesait désormais sur sa tête et celles de tous les membres de sa famille. Elle risquait une condamnation pour haute trahison et dans un milieu comme le sien, cela voulait dire que ses frères traîneraient ce fardeau durant toutes leurs carrières. Elle baissa la tête. - C'est parfait, triompha Uron comprenant sa reddition. Demain, j'enverrais quelqu'un pour t'expliquer les détails de ta nouvelle vie. Puis sans ajouter un mot, il lui brisa les deux derniers doigts de sa main droite. Elle hurla de nouveau. Dans ce cri se mêlait la douleur à la surprise : elle avait accepté ses conditions, il n'avait donc aucune raison de la faire souffrir encore. - Juste pour soigner les apparences, dit -- il. Il te faut ...
    ... justifier d'une incapacité physique pour ton arrêt maladie. Mais elle savait que c'était là une excuse bien faiblarde. Il l'avait fait uniquement par pur plaisir sadique. ================CHAPITRE 08================ Bella se tenait assise sur son lit, la main droite prise dans une attelle afin de retenir ses doigts brisée. Le médecin lui avait affirmé qu'elle ne garderait pas de séquelle de sa blessure mais elle en doutait tant la douleur qu'elle ressentait restait vive. Elle avait fait constater son incapacité à l'un des médecins militaires de la base qui lui avait immédiatement octroyé un arrêt maladie d'un mois. Elle était passée par son bureau pour s'assurer que son unité soit bien gérée durant son absence puis, comme on partait à l'échafaud, elle était rentrée à l'Excelsior. Uron avait fixé les règles de son asservissement et bien précisé qu'il ne tolérerait pas qu'elle y déroge une seule fois. Elle aurait voulu tuer ce monstre ou seulement lui désobéir mais elle savait quand dans les deux cas, elle ne pourrait pas empêcher la boue soulevée par cette affaire d'éclabousser le reste de sa famille. Elle n'avait pas d'autre choix que d'obéir... jusqu'à ce qu'elle trouve une autre solution. Une fois réintégrée dans son unité, tout serait différent. Uron ne pourrait pas la surveiller et surtout elle aurait le soutien de ses hommes. Elle pourrait alors échafauder des plans pour éliminer ce maître chanteur sans que personne ne connaisse jamais la sombre histoire de Marcel Diop. ...
«12...171819...»