1. Cécile 37 ans et Greg 18 ans suite


    Datte: 11/10/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    La lumière faiblissante de l'automne pénètre doucement dans l'appartement mansardé situé au dernier étage d'un immeuble de charme dans le cœur du vieux Lille. Il y règne un calme serein, bercé par cette lumière qui ne faiblit que peu après un été chaud et ensoleillé. Elle éclaire les objets qui sont mis en en valeur, enrobés. Les corps également sont éclairés et se distinguent des objets dans leurs mouvements. Il y règne une torpeur douce, chaude, rassurante. Toutefois, dehors, l'automne installe ses couleurs. L'été a arrêté de s'étirer et les gens rentrent chez eux quittant les terrasses et ruelles étroites pour chercher le chaud. Pourtant il ne fait pas froid en cet après midi d'octobre mais l'ambiance n'y est plus. Les jupes se sont rallongées ou transformées en pantalons et les pulls ont fait leur apparition sur les chemisiers transparents. C'est une période charnière entre l'été et l’hiver ou l'on s’aperçoit que les éléments sont contre les sentiments qui s'éloignent doucement au fur et à mesure que les corps se séparent les uns des autres et rentrent chez eux. Je suis assis sur le canapé, mes lunettes sur le nez et suis en train de relire mon rapport de stage que je dois rendre le lendemain au plus tard. Ma lecture avance peu, mes pensées ne cessent de s'égarer et je me remémore cette rencontre avec Cécile, celle qui accapare mes pensées et dont je n'arrive pas à me détacher. Pourtant, Cécile est une mère de famille très sage qui n'a rien à voir avec moi, l'étudiant ...
    ... distrait qui ne pense qu'à vivre et batifoler. Pourtant, elle s'est laissée embrasser dans le recoin d'une chambre vide de l’hôpital, m'offrant une jouissance sans précédent. J'ai beau essayer de me concentrer pour revenir sur mon travail mais les images sont plus fortes que moi, plus fortes que ma volonté, plus fortes que tout ce que j'ai vécu et me ramènent sans cesse dans ses bras. En elle, j'ai tout aimé, son sourire, sa façon de raser les murs pour qu'on ne la remarque pas, ses pas si léger que j'ai cru la voir voler. Ses baisers parfois doux et parfois passionnés aussi. Sa peau douce et légèrement salée comme les embruns qui vous laissent un souvenir sur les lèvres. Je garde aussi le souvenir ému de son plaisir qui coule sur mes doigts et au creux de ma main. La sonnette de la porte d'entrée retentit mais je reste plongé dans mes rêves. Avant que je n'ai pu relever la tête, Antoine, mon colocataire, s'est précipité pour ouvrir la porte. La femme qui se trouve en face de lui est un peu surprise car ne s'attendait pas à tomber sur un colosse et je crois qu'elle pense à ce moment s'être trompée d'adresse. Il faut dire qu'Antoine est imposant autant que je suis frêle avec son mètre quatre vingt dix huit et sa carrure de joueur de basket semi professionnel. Il fixe la personne dans l'encadrement de la porte d'entrée avec insistance et elle s'en trouve quelque peu décontenancée. - désolée, je crois ne pas avoir frappé à la bonne porte. Je recherche l'appartement de Greg. Antoine ...
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