1. Petit détour par Paris


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, inconnu, train, volupté, Oral préservati, pénétratio, ecriv_f,

    Je me lève de mon bureau. Mes jambes sont gainées de bas couleur chair qui m’arrivent en haut de la cuisse, retenus par un charmant petit porte-jarretelles. Mes pieds sont glissés dans de petites chaussures à talon. Je me regarde dans la glace. Argh, non ! Ce n’est pas possible que je sorte avec une tête pareille ! J’ouvre mon sac pour en tirer ma trousse à trésors. Hop, je devisse le couvercle de la boîte remplie de poudre claire. Avec la houppette, j’applique celle-ci sur mon visage et je redonne un petit coup dans mon décolleté. Un coup de pinceau pour appliquer du blush qui fait ressortir mes pommettes. Pour mes paupières, un peu de fard rose, un trait noir d’eye-liner et du mascara… Je me mords encore les lèvres pour les rougir naturellement. Mon chignon laisse échapper quelques mèches qui encadrent mon visage. Pchiit ! Pchiit ! Une touche de parfum sur mes cheveux, derrière mes oreilles, sur mes poignets et dans le creux de mes genoux. Voilà, parfait ! Ma robe légère est très agréable à voir sur moi et moule parfaitement ma taille. Un petit gilet, tout de même, mai est un mois qui laisse de temps en temps des surprises. — Alice, je pars. J’ai rendez-vous pour un article. À demain. Un pieux mensonge, mais c’était nécessaire à mon équilibre. A la sortie du bâtiment, un rayon de soleil vient taquiner le blanc de ma peau. Sa chaleur est une vraie caresse qui amène à une envie de paresse. Dommage d’être seule pour ça. Il faut dire que la caresse de celui-ci ne sera jamais ...
    ... aussi chaude que celle d’un homme. Je m’engouffre dans la bouche de métro Kléber, direction la Place d’Italie. Il y a beaucoup de monde, certains regards s’attardent sur mes jambes et caressent mes formes. Le métro arrive rapidement, je me glisse à l’intérieur et me faufile pour trouver une place. Ouf, j’en trouve une en face d’un jeune homme. Regard de braise, sourire taquin, les cheveux en bataille, voilà la description que je peux donner de ce jeune homme en face de moi. Il a une odeur de passion tellement douce que cela réveille en moi un tourbillon d’envie. Est-il innocent ? Ou est-ce une façade ? Depuis cinq minutes qu’il me dévisage ouvertement, je me demande de plus en plus si je ne devrais pas tout de suite déboutonner la fermeture de son jean et venir m’empaler doucement sur son vit, devant tout le monde… Peut-être pas dans le métro, de cette manière, et surtout à 16 heures. Je n’y tiens plus, je me penche vers lui, il ne peut rien rater de mon décolleté généreux. Je le regarde droit dans les yeux en souriant. En fermant les yeux, je tends mon nez près de son oreille et je titille mes narines avec son odeur. Son parfum m’emplit jusqu’aux bouts des orteils. Il s’incline un peu vers moi. — Enchanté, je suis Nicolas, dit-il, amusé.— Nicolas… Es-tu aussi généreux que le grand Saint, pour une gentille petite Valentine ? Je me sens pousser des ailes, ainsi qu’une superbe auréole. L’étincelle brille dans ses yeux. Le métro s’arrête et Nicolas me prend la main. Je l’entraîne ...
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