1. LES ROUTIERS SONT SYMPAS 10


    Datte: 12/10/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... vous ferais visiter mon lieu de vie... » Elle hausse les épaules, me répond par un sourire et s’en va... Pendant ce moment passé tous ensemble, nous avons plaisanté... Je ne sais pas si ce sourire veut dire oui... Le déchargement fini, tout le personnel est parti... Je ferme les portes de la semi et accroche la bâche sous l’œil attentif d’un vigile qui attend mon départ pour fermer les grilles. Ceci étant fait, je m’avance sur le parking, immobilise l’ensemble routier pour faire un ultime contrôle en y faisant le tour. Le moteur tournant au ralenti pour chauffer. J’allais remonter dans la cabine quand arrive une voiture. Petit coup de klaxon pour attirer mon attention. Au volant se trouve Magalie. Je suis surpris. Je ne pensais pas qu’elle viendrait. Je ne pensais même plus à elle. Descendue de voiture, je peux admirer une belle jeune fille, grande, svelte, dans un pantalon en jean légèrement moulant, une veste du même tissu ouverte sur un chemisier blanc assez échancré pour voir la naissance de sa poitrine. Celle-ci, généreuse, tend les effets qui la couvrent. Magalie est une vraie brune aux cheveux longs attachés en queue de cheval flottante sur son dos. Ses petits yeux noisette, ses fines lèvres souriantes, lui donnent un petit air canaille. Elle s’approche et me dit : « Vous ne pensiez pas que j’allais venir... - Honnêtement, je ne pensais même pas à vous du tout... - Eh bien je suis là... Si vous voulez, je peux partir... - Surement pas... Votre compagnie me fait ...
    ... plaisir... Vous avez tenu votre parole, je vais tenir la mienne... Vous voulez toujours monter dans un gros camion . - Á une condition... - Laquelle ? - Pas question de batifoler... - Bien sur, je suis parfois très sérieux et très sage... Par contre, on doit avoir le même âge, on pourrait se tutoyer... - Je veux bien... » - Allons-y... » Elle s’apprête à faire le tour pour monter du côté droit. Je l’arrête, lui ouvre la portière et la fait monter sur le siège du conducteur. Je sens qu’elle est heureuse de satisfaire cette envie... Je passe de l’autre côté. Je m’accroupis près de Magalie. Les vitres étant ouvertes, j’arrête le moteur pour avoir moins de bruit. Elle commence à me poser un tas de questions sur les différents boutons et instruments du tableau de bord. J’y réponds d’autant plus volontiers qu’elle semble avoir du plaisir à comprendre à quoi tout cela sert. Nous passons ainsi plus d’un quart d’heure en explications diverses. Puis notre conversation continue sur d’autres sujets tels que notre travail respectif, nos familles, notre avenir et autres banalités... Il faisait encore jour. Magalie toujours assise derrière le volant, moi, à côté, assis sur le bord de la couchette, nous étions sur le point de nous quitter quand je lui propose : « Tu veux conduire ? - Tu es sérieux ? - Plus que jamais... » Elle me regarde. Son visage prend l’expression d’une petite fille à qui on offre la plus belle poupée, longtemps convoitée, de la vitrine du magasin de jouets. Je me penche pour ...
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