1. Le Cinéma


    Datte: 12/10/2018, Catégories: Première fois

    Il avait choisi un film d'aventure: La fiancée du corsaire. Assis, côte à côte, nous nous étions installés, en silence. Lui, devenu indifférent, sauf au film; moi, déjà m’ennuyant au bout d’une demi heure, à peine. Je soupirais, silencieusement, prenant mon mal en patience. Ce film était un véritable navet! Seule l'héroïne plantureuse à souhait pouvait intéresser le public.Le film était commencé depuis une vingtaine de minutes, quand un homme est venu s’installer, à mes cotés, la trentaine, brun, genre BCBG. Il s'est excusé en s'asseyant, désolé de me déranger. Je lui ai souri, simplement, lui faisant comprendre qu'il devait s'asseoir, face à quelques voix mécontentes qui commençaient à s'élever.Au bout d’un moment, j’ai senti un léger frôlement contre ma jambe. Pensant gêner, j’ai croisé ma jambe, en la déplaçant, à nouveau, vers la droite. Un nouveau frôlement est revenu, peu après. J’ai commencé à me tortiller, pas très à l’aise, n’osant rien dire, à mon époux, par crainte d’un scandale. La main est revenue, à la charge, me caresser, habilement, sur le coté de la cuisse.J’ai regardé l’homme, fixement, d'un regard éloquent, espérant, par cette attitude, le décourager, suffisamment. Je ne pouvais être plus claire. Mon regard prenait des éclairs verts, annonciateurs d'orage, dans la pénombre.Apparemment, cela a été insuffisant, pour calmer l'impudent. Sa main s’est enhardie, se remettant, peu à peu, en mouvement, caressant ma cuisse, discrètement, du bout des doigts. Je ...
    ... tremblais d’appréhension, de la crainte d'un scandale pouvant, soudain, éclater, devant tout le monde, si mon époux le surprenait. Il pouvait avoir le sang vif, par moment.Pourquoi n’ai-je rien dit ? la crainte de faire des histoires en public? l’envie d’un plaisir interdit ? Quelque chose de nouveau à découvrir qui manquait, soudain, à ma vie emplie de monotonie? Je n’ai rien dit, me contentant de soupirer, longuement, acceptant qu'elle continue son exploration silencieuse et insolente.La main a commencé à remonter, savourant la courbe alléchante de mes cuisses, l'arrondi de mon genou, puis a découvert la douceur de ma chair. Les doigts se sont fait plus intrépides, audacieux, impudents, remontant jusqu’à ma petite culotte, devenue mouillée, par ce désir que cet inconnu déclenchait.Les yeux à demi-clos, je savourais, lentement, le chemin de ces doigts fureteurs, venus s’infiltrer jusqu’au plus secret de mon intimité, longeant le bombé de mon sexe, allant et venant, au milieu de mon coquillage de chair, le mettant dans un émoi indescriptible.Incapable de réagir, je me laissais envahir par le plaisir qui ne cessait de grandir, montant en moi, délicieusement, me laissant le souffle court et le corps pris, soudain, de vertiges. Heureusement mes cuisses restaient cachées par ma veste.Les doigts se sont mis à me caresser, avec encore plus de précision, déclenchant des houles de plaisir, au fond de moi, affolant ma raison.Je tremblais de ce plaisir savouré, silencieusement, qui me ...
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