1. L'envol des tourterelles (19)


    Datte: 13/10/2018, Catégories: Lesbienne

    Huit heures trente-cinq. À la suite d’une nuit aussi sensuelle que mémorable, les deux tourterelles, nues dans les draps de satin du lit Queen d’Alicia, sortaient peu à peu des brumes du sommeil. En sourdine, on entendait toujours les mesures duBolero de Ravel, qui avait joué en boucle toute la nuit. Alicia et Sophie ouvrirent presque simultanément les yeux, étendues l’une contre l’autre, face à face, reposant sous la couette. Leur premier geste fut d’échanger un sourire silencieux. Sur l’oreiller, de tendres et sensuels baisers s’échangèrent, accompagnés de mordillements des lèvres. Sous la couverture, des mains s’agitèrent lentement, tantôt pour caresser un sein jusqu’à en faire pointer le mamelon, tantôt pour chatouiller une vulve maintenant imberbe et collée par l’assèchement de liquides corporels qui avaient abondé quelques heures plus tôt. « Tu as bien dormi, ma petite biche chérie ? demanda Alicia à sa compagne. - Comme un bébé, répondit Sophie. Si tu savais comme je suis heureuse d’être ici, avec toi, dans ce lit. Je voudrais que le temps s’arrête. » Sophie était en effet plus qu’heureuse d’avoir donné à sa nouvelle conjointe l’occasion de la prendre librement, de se l’approprier complètement, d’avoir pu récompenser toutes ses années d’attente, d’avoir comblé tous ses désirs. Mais aussi, et peut-être surtout, d’avoir joui comme jamais sous les baisers, les caresses et les touchers de son Ali. Alicia, de son côté, se sentait heureuse et satisfaite de ses performances ...
    ... sexuelles à l’égard de Sophie. Puisque c’était à elle de prendre les initiatives pendant la nuit de noces, son unique souci avait été de bien satisfaire sa demoiselle qui, depuis toujours, avait brûlé de s’abandonner complètement à ses expressions et ses gestes d’amour. S’oubliant complètement, elle avait volontairement renoncé à sa jouissance personnelle, désirant plutôt mettre toute son énergie à faire connaître à Sophie des moments d’extase inoubliables. Son plaisir, elle l’avait trouvé dans les orgasmes de sa biche. Sophie fut la première à sortir du lit. Après une période d’arrêt causée par les invasions intra-rectales, son péristaltisme intestinal s’était remis en marche. Les borborygmes abdominaux se faisaient de nouveau entendre alors que la fille entra dans une longue période d’émissions gazeuses. Il ne se passait pas cinq minutes sans que l’on entende l’émission d’un vent soulageant Sophie qui avait commencé à se sentir un peu ballonnée par son blocage temporaire. Alicia, de son côté, avait commencé pendant la nuit à éprouver de légères crampes au bas-ventre, pour une toute autre raison cependant. À la fraîcheur du matin, Sophie revêtit un J-string bleu et un T-shirt vert qui ne lui descendait qu’à mi-fesses. Malgré le risque que son derrière irrité laisse échapper un pet mouillé, elle avait opté pour la coquetterie plutôt que d’enfiler une culotte avec une protection féminine. Moins frileuse, Alicia n’avait revêtu qu’une petite culotte bikini turquoise, ravie de ...
«1234...8»