Tranches de vie
Datte: 04/08/2017,
Catégories:
jeunes,
inconnu,
uniforme,
plage,
boitenuit,
pénétratio,
nostalgie,
humour,
... que, d’une certaine façon, j’aurais dû la violer ? Elle avait éclaté de rire. — Pourquoi pas ? Après tout, c’est sans doute ce qu’a fait le « gros con », et vous avez bien failli vérifier le résultat par vous-même. Puis, redevenant sérieuse : — Non, non, bien sûr que non… et quand bien même l’aurait-elle réellement souhaité. Et cela, pour au moins deux raisons.— Lesquelles ?— Eh bien déjà que, quelles qu’en soient les raisons, un viol est un viol, et un viol est un crime… Ou alors il s’agit d’un jeu entre adultes consentants, et cela n’a rien à voir. — … ensuite, et pour travailler avec les flics, je peux vous dire que la dégueulasserie n’est hélas pas l’apanage des seuls hommes… Même si, pour la société bien-pensante, les femmes ne peuvent être que de pauvres petites créatures fragiles et donc éternellement victimes des hommes. La réalité est certainement dérangeante pour ces gens-là, mais il se trouve que l’inverse existe aussi. — … et que je vois autant de vraies violences conjugales – souvent niées – que d’accusations de viol qui, après vérification, se révèlent totalement bidon… « Notamment lorsqu’il est question de divorce et que pas mal ...
... d’argent est en jeu… » avait-elle ajouté. — … et que donc, il est inutile de tirer le diable par la queue ! De fait, se voir accusé de viol en étant innocent ne doit déjà pas être drôle, mais j’imagine assez bien la tronche des jurés quand tu commences à leur expliquer qu’en fait la fille était consentante même si elle prétendait le contraire ! Comment ça, Monsieur le juge ? Vingt ans ? Mais je l’aimais ! Eh bien, c’est normal : quand on aime, on a toujours vingt ans ! — Et la seconde raison ?— Vous voulez vraiment savoir ?— Bien sûr !— Parce que ce genre de fille, et toujours pour parler simplement, c’est inévitablement la foire aux emmerdes. J’interviens quelquefois auprès des jurys d’Assises, et des plans comme celui qui aurait pu être le vôtre, croyez-moi, j’en ai déjà vus. Cela dit… Elle avait souri une nouvelle fois. — … non, franchement, vous ne devez rien regretter : cette fille n’était définitivement pas pour vous. Par contre et tout au contraire, vous devriez la remercier.— Ah bon, pourquoi ?— Parce que c’est elle qui vous a permis indirectement de rencontrer Alexandra. Et croyez-en mon avis d’experte, vous ne perdez pas au change !