1. Une panne providentielle (1)


    Datte: 23/10/2018, Catégories: fh, ffh, fplusag, jeunes, médical, revede, pénétratio, hdanus, historique,

    ... côté par les transports en commun. « Et bien tant pis, se dit-il… et puis non c’est trop bête, se reprend-il, il faut que je leur demande le numéro de téléphone de l’hôpital, je me débrouillerai après comme je pourrai pour le transport. » Arrivé devant la voiture, Alain demande à Marie-Ange, comme si de rien n’était : — J’aimerais bien vous revoir toutes les trois avant votre départ pour passer une après-midi ou une soirée ensemble… si cela vous fait plaisir, bien entendu. Les trois femmes se concertent en flamand et Marie-Ange en porte-parole répond : — Je vous note nos noms et le numéro de téléphone du standard de l’hôpital. Vous prendrez rendez-vous avec nous pour faire un petit tour dans la région.— C’est d’accord. Je vous fais la bise avant de vous quitter. Les trois femmes embrassent Alain mais Marie-Ange le fait de manière plus affirmée en chuchotant discrètement : — À bientôt, n’oubliez pas que le train, ça existe aussi. Une fois dans la voiture, Anna prend le volant, allume ses feux qui semblent un peu faiblards et au moment du démarrage, plus rien, si ce n’est un grand silence. Alain pense aussitôt qu’elles ont laissé les lumières allumées et que la batterie est à plat : — Descendez, on va pousser la voiture, votre batterie est à plat. Puis en s’adressant à Anna tout en montrant du doigt le capot du moteur : — Ouvrez, je vais jeter un coup d’œil sous le capot. Alain se penche et découvre immédiatement l’étendue du problème. C’est la courroie de l’alternateur qui est ...
    ... cassée. La batterie qui ne se recharge plus s’est vidée en partie à l’aller, le coup de démarreur a fait le reste. Sans nouvelle courroie, la voiture est immobilisée. Alain explique la situation à Marie-Ange pour qu’elle en fasse la traduction à Anna : — Demandez-lui si un voyant ne s’est pas mis au rouge.— Si, nous l’avons toutes vu, un voyant rouge qui s’allume au ralenti est resté allumé après notre départ.— C’est le voyant de charge. Et bien maintenant vous en êtes quitte pour attendre demain matin neuf heures l’ouverture du premier garage pour acheter une courroie. En attendant, il vous faut trouver un coin pour dormir.— La voiture est trop petite pour nous trois. Y a-t-il un hôtel ?— Un seul à cette saison, je vais vous y conduire.— Il est loin d’ici ?— Non à deux ou trois minutes à pied. Le seul problème c’est qu’il est tout petit et souvent complet. Alain part avec les trois infirmières en direction de l’hôtel pour découvrir, ce qui était prévisible, qu’il est complet et ce jusqu’à la fin de la semaine. — Que peut-on faire, demande Marie-Ange ?— Il vous reste l’église ou les bancs publics.— Vous n’êtes pas un garçon drôle, lui lance Inga.— Je peux vous inviter chez moi, mais c’est un minuscule studio.— Le choix, c’est la rue, la voiture ou chez vous ? Donc on vous suit. Au moins, il y aura des toilettes.— Et même une petite douche… Alain est à la fois content et inquiet, il ne voit pas comment il va faire dormir tout ce petit monde dans son studio. Le lit ne fait que ...
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