Une panne providentielle (1)
Datte: 23/10/2018,
Catégories:
fh,
ffh,
fplusag,
jeunes,
médical,
revede,
pénétratio,
hdanus,
historique,
... sur nous pour ne pas avoir froid cette nuit. Inga sortant de sa réserve répond : — Il n’y a pas de problème, Alain, nous nous tiendrons chaud tous les quatre. Alain donne les derniers conseils : — Anna, c’est à vous d’éteindre la lumière.— Ne violez pas les femmes, s’il vous plaît, la nuit, lui répond-elle avec un petit sourire.— Vous êtes trois, je suis seul, vous ne risquez pas grand-chose.— Vous pensez que c’est vous qui avez le plus à craindre, demande Marie-Ange ?— Non, et je vous dis bonne nuit à toutes les trois.— Bonne nuit Alain, répondent les trois femmes en cœur. La lumière est éteinte, le groupe des quatre est enfin installé, les pieds sur les chaises et la grande couverture sur eux. Marie-Ange est la seule à se mettre sur le côté, elle a le dos au mur face à Alain. Les trois autres sont sur le dos, la tête sur un coussin et les yeux fixés au plafond. Inga, un peu à l’étroit dans son pantalon, a enlevé sa ceinture et l’a largement ouvert en défaisant toutes les attaches sur le côté. Alain écoute la respiration des trois femmes, il a de moins en moins envie de dormir. Mais que peut-il faire ? Surtout pas de scandale. Il n’a aucune expérience de ce genre de situation. En deux mots : il est dans l’inconnu le plus total. « C’est dans les situations difficiles qu’on reconnaît les grands hommes, se met-il à penser ». Anna est à l’extrémité du lit donc rien n’est à envisager avec elle. Inga est tout habillée à côté de lui à sa gauche mais c’est la plus réservée des ...
... trois. Marie-Ange est à sa droite, elle vient de se tourner sur le côté et le regarde. Ses deux jambes sont repliées. Avec sa main droite, il ne pourrait caresser que le dessus de sa cuisse accessible ou une fesse, à quelques minutes de l’extinction des lumières c’est quand même très risqué. À prendre une « veste », autant la prendre le plus tard possible. Marie-Ange est quand même la plus décontractée des trois, c’est elle qui lui a parlé du train, il ne doit pas la laisser totalement indifférente. Mais, décontractée pour décontractée, il faut peut-être attendre que ce soit elle qui fasse le premier pas. Inga bouge un peu son corps pour se mettre dans une meilleure position, plus confortable. À cette occasion sa main effleure très légèrement celle d’Alain. Il profite de cette opportunité pour accentuer le contact, mais en toute délicatesse, sans exagération. Il fait en sorte qu’Inga puisse facilement écarter sa main, mais elle ne le fait pas. À cet instant, Alain comprend que tout devient possible en respectant des règles du jeu qui reste encore à élaborer. Le silence, l’absence de parole, le doigté et la subtilité en font partie. Sa première initiative est de caresser la main d’Inga, délicatement, sans ambiguïté mais surtout sans faire bouger la couverture pour ne pas éveiller le moindre soupçon chez les deux autres femmes. Alain est dans une situation presque irréelle, la femme qu’il pensait très réservée ne réagit pas, elle se laisse faire. Elle répond subrepticement avec ses ...