1. Je suis sérieusement occupée...


    Datte: 27/10/2018, Catégories: fhh, couplus, copains, fépilée, fête, BDSM / Fétichisme odeurs, Masturbation Oral pénétratio,

    ... qualifierais de banale. Mais voilà qu’il y a un an, il s’est passé un événement qui allait changer notre vie sexuelle, et, par bonheur, SEULEMENT notre vie sexuelle. Notre vie de couple, par chance, n’en a jamais été affectée, et, au contraire, s’en est trouvée enrichie. Nous avions pris l’habitude, en faisant l’amour, de nous lâcher nos fantasmes à la figure. Timide et occasionnel au départ, ce jeu est devenu de plus en plus récurent et cru. Plus notre relation évoluait, plus notre vocabulaire en faisait autant : des mots conventionnels tels que fellation, sexe, cunnilingus, fesses, seins, avaient laissé la place à des expressions plus « argotiques » que je ne pense pas avoir besoin d’énumérer, le récit s’en chargera tout seul. Parmi ces fantasmes, celui de la voir faire l’amour à un autre homme était celui qui m’excitait le plus. Pourquoi ? Je ne saurais le dire. Pourquoi les hommes d’aujourd’hui sont-ils autant attirés par l’échangisme ? (Freud, où es-tu ?!!). Est-ce simplement un effet de mode ? Ce genre de pratique était-il plus courant à d’autres époques ? Qu’est devenu ce sentiment si violent et à la fois si humain qu’était la jalousie ? (Non, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas un sujet de philo !). Ne sachant quoi répondre à ces questions, j’en vins à douter de mon amour. Après tout, était-il normal de vouloir partager sa moitié avec un autre ? Ce fut Emma qui, un soir, lança le sujet. Elle aussi se posait ces questions, mais à la différence de moi, elle ne doutait ...
    ... pas de mon amour pour elle. — Je pense sincèrement que nous sommes capables, nous les humains, de dissocier amour et sexe. D’ailleurs, si ce n’était pas le cas, il n’y aurait plus de prostituées sur cette Terre, me dit-elle.— Nous faisons partie d’une génération qui a tout de même de drôles de fantasmes. Nos grands-parents n’étaient certainement pas aussi pervers que nous, lui répondis-je en plaisantant.— Nos actes sont dictés par les films que nous regardons, par les revues que nous lisons. Nous nous identifions à ces modèles, mais nous n’en sommes pas des esclaves pour autant. Je pense que nos fantasmes sont encrés en nous depuis toujours et qu’il suffit d’un stimulus extérieur pour les faire apparaître au grand jour. Ce sont ces films, ces livres, ces revues, ces sites Internet (Revebebe bien sûr !), qui jouent le rôle de ces stimuli. Mais c’est une bonne chose, car sans cela, nous serions certainement frustrés, nous aurions honte de nos fantasmes que l’on trouverait pervers. En voyant que nous ne sommes pas les seuls, nous nous laissons aller, nous nous épanouissons. Nous sommes fidèles à nous-mêmes, et c’est ça le principal.— Si je comprends bien, ça ne te choque pas que je puisse fantasmer à l’idée de te partager ?— Certaines expériences de ce type se finissent bien. Mais d’autres, en revanche, se terminent très mal. Malgré tout, l’important, c’est de vivre de la façon la plus entière possible et de ne surtout pas refouler ses propres fantasmes. Ça ne veut pas dire que ...
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