Une soirée de charité ...
Datte: 28/10/2018,
Catégories:
fh,
hagé,
extracon,
cocus,
Collègues / Travail
fête,
fsoumise,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
strip,
fsodo,
init,
Avec nonchalance et un certain dédain, Maria Francesca traverse le grand salon, fend la foule qui s’agglutine par petits groupes bruissants de voix étouffées et de rires cristallins. Des yeux, elle cherche une tête connue pour lui tenir compagnie, en attendant que son mari se décide enfin à sortir de son long tête-à-tête avec son «président de patron». Mais elle n’aperçoit personne. Du moins, personne qu’elle connaisse assez pour lui confier ses états d’âme. C’est qu’elle s’ennuie ferme, dans ces soirées mi-mondaines, mi-laborieuses, même si Dominique, son époux, lui a expliqué dans la voiture, que c’était totalement indispensable qu’elle y assiste. Une coupe de champagne à la main, elle promène sa longiligne silhouette jusqu’au buffet où elle espère bien pouvoir remplir une nouvelle fois cette coupe qui encombre ses mains fines et manucurées de frais, chargées de lourdes bagues. Sans la faire attendre, avec déférence et habileté, l’un des serveurs lui tend une coupe pleine à ras bord. Maria Francesca tend la main fatiguée par un lourd bracelet d’or, saisit la coupe du bout des doigts. Au moment où elle ramène son coude en arrière, une bousculade, derrière elle, heurte son bras, renverse la coupe sur sa belle robe de soie et fait une immense tache au niveau de sa hanche. Le serveur, un jeune garçon rougeaud, se précipite, une serviette à la main pour l’aider à éponger le champagne qui forme une vaste auréole humide et bien voyante sur le tissu jaune d’or. Maria Francesca ...
... s’énerve, maugrée et trouve que cet idiot étale plus la tache qu’il ne l’absorbe. En plus, le liquide glacé traverse le tissu de soie et le colle à la peau de son ventre, la faisant frissonner de froid. Un maître d’hôtel s’approche discrètement d’eux. — Voulez-vous me suivre, derrière, vous serez plus à l’aise pour réparer ces petits dégâts… Maria Francesca toise l’homme qui chuchote au milieu de cette foule : la cinquantaine bien sonnée, le cheveu luisant, la moustache taillée et roulée en crocs, la figure avenante et souriante, le ventre proéminent. Elle acquiesce d’un simple hochement de tête et lui emboîte le pas. Tout en pénétrant dans l’arrière de la réception, Maria Francesca râlant contre ces pimbêches qui ne savent pas tenir l’alcool, trouve que l’incident aura au moins le privilège de lui faire fuir cette masse qui l’ennuie pendant quelques minutes. Par un dédale de couloirs, ils arrivent dans une sorte de chambre où le maître d’hôtel qui la précède et n’arrête pas de parler, lui explique qu’elle va pouvoir nettoyer sa robe, plus tranquillement. — Mais je ne vais pas pouvoir le faire toute seule !— Puis-je vous aider ? Maria Francesca lui jette un regard suppliant, mais embêté. Pierre, car c’est le prénom qu’elle a retenu, lui propose d’ôter sa robe pour qu’il lui passe un peu d’eau puis, montrant dans un coin un fer et une planche à repasser, lui explique qu’il peut, en deux coups de fer, la sécher … — … Et personne ne verra que vous avez été victime d’un incident… ...