1. Histoire des libertines (21) : Diane de Poitiers ou le ménage à trois.


    Datte: 28/10/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... Jane Fleming et Nicole de Savigny. Diane serait alors redevenue la confidente et l’amie des débuts. De façon certaine, Diane constitue la dame d'Henri, dame dans le sens des romans de chevalerie. À la cour de France, c'est la coutume qu'un jeune homme fasse le service à une dame avec l'accord de son mari, en retour, celle-ci doit l'édifier dans ses mœurs, lui apprendre la galanterie et l'obliger à ses devoirs. C'est le rôle attribué à Diane par le roi François Ier lui-même, conformément à la tradition qui veut que ce soit un parent qui choisisse la maîtresse. Selon l'historiographie traditionnelle, elle aurait poussé le roi à réprimer les protestants, mais là encore, aucune source ne permet de le confirmer. Catholique convaincue, Diane fait partie des personnalités de l’entourage royal hostile au protestantisme. Mais si elle demeure vilipendée par la propagande protestante, elle se voit d'abord attaquée sur le plan moral. Diane est accusée d’avoir entretenu Henri dans le vice, c’est-à-dire d’avoir entretenu avec lui une relation adultère. À l'avènement du roi, Diane partage la faveur royale avec plusieurs favoris, le principal étant Anne de Montmorency, connétable de France. Il demeure le seul à pouvoir s'opposer à l'influence de la favorite. Pour lui faire contre-pièce, Diane favorise l’ascension de la famille des Guise. De son côté, le connétable Anne de Montmorency aurait tenté d'écarter Diane en encourageant la liaison du roi avec Jane Fleming, la gouvernante de ...
    ... Marie Stuart. Absente momentanément de la cour pour soigner une fracture causée par une chute de cheval, Diane est avertie par les Guise que le roi s'entretient régulièrement avec lady Fleming et qu'Anne de Montmorency sert souvent d'intermédiaire. Venue constater par elle-même au château de Saint-Germain et ayant surpris le roi et le connétable en flagrant délit de sortir des appartements de l'Écossaise, elle se serait mise en colère, reprochant au connétable de contribuer à l'inconduite du roi et de porter préjudice à la réputation de la reine, à celle de la reine d’Écosse et du coup à celle des Guise. Il est à noter que la reine Catherine de Médicis fut, dans ce cas, une alliée de Diane pour écarter Lady Fleming. L’épouse et la favorite, ensemble, obtinrent que l’intrigante fût chassée de la Cour ! UNE EPOUSE COMPLAISANTE La reine Catherine de Médicis est tout à fait consciente de la nature de la relation entre le roi et Diane de Poitiers. Pendant vingt ans, Catherine dissimule sa rancœur, sa jalousie, sa haine, acceptant la présence de sa rivale comme dame de compagnie, par amour pour son mari, mais aussi dans la crainte de lui déplaire. Quand le roi s’éloigne à la guerre, elle souffre de ne pas recevoir assez de nouvelles de lui, alors que Diane en reçoit tous les jours. Catherine fait bonne figure et dissimule sa rancœur. Elle dira : « Je faisais bonne figure à Mme de Valentinois parce que c’était le roi. Mais jamais femme qui aimât son mari n’aima sa putain. » Diane et ...
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